Vendredi soir à la Machine du Moulin Rouge: Robert Hood. Un des monstres sacrés de la techno de Detroit -dans ce qu’elle a de plus authentique- est venu faire trembler Paris. Robert Hood avait droit à une heure de live, une performance purement impressionnante, rien de moins de ce qu’on attendait de sa part.
C’est le duo d’Aethority , découvert à cette occasion qui a ouvert le bal. Une entrée en matière prenante, la foule se réveille petit à petit. Benjamin Damage devait ensuite préparer le terrain avant Hood. Pas encore très connu sauf peut-être pour sa chanson 010x (découverte pour ma part grâce à M. Dettmann au Cabaret Sauvage) Damage avait une heure de live. Une bonne surprise. De deux à trois heure, la salle s’électrise: Damage montre une maîtrise technique et des tracks bien léchées pour notre plus grand plaisir.
Trois heure sonne, déjà. Hood s’installe. C’est alors qu’on se souvient de pourquoi on est là. Qui on est venu voir. Les tracks s’enchaînent parfaitement, des pépites aux classiques – Drive à la Machine par Hood lui-même, en live: pas besoin de faire un dessin. Hood retourne littéralement la Machine, sa Machine qu’il plonge dans son univers cosmique, oppressant, une des griffes de Détroit. Une petite heure de live seulement mais quelle heure! Quelle claque !
3H55: Bambounou s’installe dans l’ombre de Hood, scrute la salle, prend la température. Passé après Hood n’est pas chose facile. Mais le jeune Français qui commence à se faire un nom a su assumer la clôture. Mieux il a terminé la soirée tout en lourdeur et en subtilité, avec une certaine classe même. Dans une salle traumatisée mais pas paralysé par la prestation de Hood, déterminée à honorer le dancefloor jusqu’au bout. Après un peu plus de deux heures de set, les lumières s’allument. La Machine se vide de son public, qui aura trouvé dans cette soirée tout ce qu’il était venu chercher, même un peu plus.
By Poe
Quelques photos de la soirée
