A l’occasion de l’ouverture du shop en ligne du magazine de t-shirts GRAFITEE, ItinéraireBis est partie à la rencontre de l’équipe pour leur poser quelques questions. Un concept que notre équipe suit désormais avec beaucoup d’attention.
ItinéraireBis: Une petite présentation de chaque membre pour commencer.
Grafitee: On est beaucoup trop pour se présenter. Mais on est passés sous le coup de crayon d’Awa, qu’on ne présente plus, et vous pouvez voir le résultat juste ici. Petite exclu juste pour ItinéraireBis: il y a au moins 2 ninjas parmi nous !
IB: Comment a débuté l’aventure Grafitee ? Que vous inspire ce nom ?
G: A l’origine, Grafitee c’était le tout premier blog français entièrement consacré à l’univers du Tee et fondé par Gary Poupin à Paris en 2008. Petit à petit, le blog s’est naturellement orienté vers les marques indépendantes, les petits concepts qu’on ne voit pas partout, les artistes originaux, et est devenu LA référence en la matière. Cela nous a permis d’évoluer vers le mag tel qu’on le connait aujourd’hui.
Ce que nous inspire ce nom ? « De la brique au fil ».
IB: Si vous deviez décrire Grafitee en un mot.
G: En une lettre même : « T »
IB: Pour vous, quelle est la place du t-shirt dans une garde-robe ? Son usage a-t-il évolué au fil du temps ?
G: La place du t-shirt est au premier plan, avec plusieurs piles distinctes :
- les tee-shirts tout beaux tout neufs qu’on garde pour l’été ou les soirées
- les t-shirts « bof bof » qu’on met l’hiver sous un pull ou un sweat
- les teesh absolument immettables qu’on garde pour le sport et le ménage… ou pour faire dodo
L’usage a forcément évolué depuis les années 20 et le t-shirt porté par la Navy US, ou les années 30-40 où il était plutôt porté comme sous-vêtement et donc clairement pas destiné à être « montré ». Et heureusement ! Depuis une vingtaine d’années les concepts, les marques, les street artists qui utilisent le tee comme moyen d’expression se sont multipliés. Et on ne va pas s’en plaindre !
IB: Vous avez développé depuis peu un e-shop en plus du webzine. Comment s’est passé cette transition ? Etait-ce une idée voulue dès le départ ?
G: Non, l’idée est apparue en cours de route, d’abord suggérée par les marques dont on parlait sur le magazine. La transition a été longue (3 ans entre l’idée et la réalisation), car on a voulu bien faire les choses. Une passion, c’est précieux. Ça ne se « bazarde » pas comme ça !
IB: Comment sélectionnez-vous les marques présentes sur votre shop ? Etes-vous toujours d’accord sur les choix ?
G: On sélectionne les marques qui nous plaisent, qui sont dans le « ton » (ça ne se définit pas) et qui ont un réel intérêt pour le consommateur (concept / qualité / originalité / ou éthique). L’idée est également de multiplier les pays de provenance, pour proposer un catalogue réellement « international » et « éclectique ». On essaie de ne pas avoir 2 marques qui font la même chose. Et on évite les concepts trop « éphémères » ou les fausses marques qui apparaissent et disparaissent du jour au lendemain (la majorité aujourd’hui…). Ah oui, on évite aussi les « marques à logo », qui vendent leurs teesh 60€/pièce sous d’obscurs prétextes.
Globalement, oui, on s’accorde assez bien sur les choix, dans les différentes thématiques (street / geek / vintage et chic).
IB: Vous êtes avant tout un concept fondé sur l’univers du t-shirt. Pourtant d’autres choix sont accessibles comme une sélection d’accessoires, de sweats ou de débardeurs. Une manière de se démarquer ?
G: Les sweats et les accessoires vont souvent de pair avec l’univers du t-shirt. Comme un prolongement « naturel ». Tout ce qui « s’imprime » finalement… Pas de volonté de se démarquer. Juste une manière d’être complet. On s’arrête au niveau de la ceinture. En-dessous, c’est trop intime pour nous.
IB: Quels sont les objectifs majeurs de l’équipe pour la suite ? Avez-vous un rêve absolument dingue ?
G: L’objectif majeur et perpétuel est de réunir la crème du t-shirt mondial au même endroit !
Un rêve complètement dingue : Ouvrir un concept store de ouf avec des tee-shirts bien sûr, mais également des ateliers de sérigraphie, des imprimantes numériques en libre-service, un bar, un lounge, des performances artistiques, etc. Eriger un « temple » du T-shirt, avec tout ce que ça comporte !
IB: C’est une tradition sur ItinéraireBis : quels sont vos coups de cœur musicaux en ce moment ?
G: Tout le Motown des 60’s / 70’s (Plus personne ne chante avec ses tripes depuis, la vérité profonde était là). Ainsi que les gros beatmakers qui affinent le style d’année en année (Guts, Nicolas Jaar, Onra, etc.) sans oublier la jeune génération de beatmakers qui marche dans les pas des mythiques J Dilla, RZA, Alchemist… tout en renouvelant le style.
IB: Le mot de la fin…
G: grafitee.fr