Grande première à Avignon, le Festival Insane s’est déroulé le 9 avril dernier pour sa deuxième édition avec un line up qui nous a tenu en haleine et ce, dès l’annonce complète de celui-ci jusqu’au dernier son, dernier set et au dernier artiste passé. Bref vous l’aurez bien compris, s’était vraiment « insane ».
5 scènes pour 15 000 personnes, prêt de 50 artistes, un soleil plus que présent, une organisation du tonnerre et un vaste terrain: des conditions réunies pour une soirée sans encombre. Mais dès le début, une galère au niveau de la queue de validations des billets (1/2 point négatif) a ralenti notre élan (après un long trajet en voiture on a qu’une seule envie, pouvoir rentrer rapidement pour se lâcher).
Une fois à l’intérieur, ce fut un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles ! Avec la découverte d’une scénographie hyper bien ficelée sur la World Trance Stage, avec un Hibou gigantesque et des décors « colorés » (on ose tout) pour une immersion totale avec une ambiance psychédélique juste parfaite. Débutant avec Hilight Tribe dont on ne présente plus leurs Trance instrumentalisé, la suite fut plus brutale avec l’arrivé de Comah (photo) qui a littéralement survolté la salle avec sa minimal progressive.
Petite pause pour nos oreilles, c’est au tour de l’estomac de se faire plaisir mais pour cela il fallait être armé de patience, avec de longues attentes pour chaque food truck présent sur le site. Vu la superficie du parc des expositions, il y avait de quoi exploiter le terrain pour la mise en place d’un plus grand nombre de stands de nourriture (2/2 point négatif).
Pour la suite direction la Ground stage (bass music) qui à notre plus grand surprise était quasiment déserte à notre arrivée (22H30 – 23H) malgré la présence de Dimension pour une drum and bass mélodique et réjouissante et de High Contrast, un peux plus poignant que son prédécesseur. Nous ne pouvions pas venir sans passer par la case Dr.Peacock VS Le Bask, l’un des sets les plus attendus du festival et c’est le moins que l’ont puisse dire: une frenchcore sans tabou ou un bon nombre de leurs titres sont passés. Brutal et subtil comme on les aiment !
Pour finir cette lourde ascension, nous nous sommes régalé avec une bonne dose de Spag Heddy, Dubstep gras et énervé qui nous à fait laisser quelques cheveux pour finir par celui qui à littéralement détruit le hangar pour le dernier passage avec une salle beaucoup plus comble !
Pour conclure, une très très belle deuxième édition avec très peu de fausses notes qui, ont l’espère, seront corrigées. Merci à tout les organisateurs, artistes, staff techniques et festivalier !