Depuis leur début, les collectifs Lakomune et Débroui-Art ont pour habitude de nous emmener dans des lieux underground et rythmer nos soirées techno avec de belles programmations. Après 1 an de recherche, ils ont enfin trouvé un nouveau lieu -brut et underground- pour nous réunir. Le retour des collectifs était donc attendu par beaucoup, seront-ils toujours à la hauteur ?
Alors, c’était comment ?
Vendredi 15 avril, ce fut à Saint-Cloud que Lakomune et Débrouï-Art nous ont accueilli. Non loin du métro Boulogne, en haut d’une colline, la friche industrielle était déjà envahie par la musique. Mais l’attente fut longue, très longue pour découvrir l’intérieur du bâtiment. Si, sur le moment, la déception et l’énervement des gens étaient là, le collectif nous expliquera plus tard qu’il s’agissait d’un manque de videurs aux portes puisque le service de sécurité à été déployé sur le chemin entre le métro et le lieu pour ne pas effrayer le voisinage avec 1600 personnes rôdant autour de leur habitation. Une fois arrivé à l’intérieur, le lieu était plaisant et underground, plus ou moins à la hauteur de ce que le collectif nous avait promis, mais notre joie fut vite rattrapée par une nouvelle déception: la coupure de son. 30 minutes de coupure, des gens énervés… Cela devrait être le moment propice pour aller prendre un verre au bar. Comme on dit jamais deux sans trois, c’est donc une nouvelle déception pour beaucoup puisqu’il n’y avait pas de hard au bar mais de l’eau, de la bière, du champagne…
Alors que l’énervement grandissait, le son repris enfin avec Bambounou, tant attendu, aux platines qui nous envoya du très lourd, celui-ci sera suivi par Nathan Melja, Dj et producteur français, de 5h à 7h avec un set où l’on retrouve son attirance pour les sons bruts, recherchés et subtils. Et bien sûre, n’oublions pas de mentionner les Dj’s ayant précédé Bambounou -que nous aurons légèrement entendu de l’extérieur bloqué dans la file- Na’Sayah et Viers qui, selon les retours, ont su ambiancés ceux qui avaient la chance d’être déjà à l’intérieur. Malheureusement pour le collectif, la soirée fut jaugée par plusieurs problèmes, mais il est clair qu’on ne peut remettre en question leur volonté et désir de bien faire. La programmation était là et le lieu fut plus ou moins à la hauteur de l’annonce – underground – même si on espère qu’il y aura plus de toilettes la prochaine fois car, encore une fois, l’attente fut longue. En effet, investir un nouveau lieu, jamais exploité pour faire la fête, n’est pas chose facile si la répartition du son ou encore l’acoustique n’était pas top on espère que le problème sera réglé d’ici les prochaines soirées si les collectifs souhaitent ré-investir le lieu. Et si certains problèmes ne peuvent être prévus, la coupure de son l’était puisqu’il semblerait qu’il s’agisse d’un mauvais coup du service de sécurité de la salle.
Est-ce qu’on ira à la prochaine?
Malgré les retours négatifs générés par les problèmes survenus au cours de la soirée, on ne peut s’empêcher de parler des lights et des Dj’s qui ont su maintenir l’ambiance malgré la coupure, et surtout de ce set que nous a fait Bambounou qu’on oubliera pas de si tôt. Le travail des collectifs pour réaliser cet événement n’est en aucun cas à remettre en question mais, malgré tout on ressort un peu déçu de cette édition suite à toute ces attentes qui, malgré notre bonne foie, on quelque peu plombées notre bonne humeur. Mais n’oublions pas les autres éditions qui avaient réjoui la majorité, et on espère tout de même qu’il y en aura une nouvelle car il est clair que le collectif n’a pas fini de nous faire rêver avec ses programmations.