Spot de rêve, bikinis et mer adriatique, voilà ce qu’on pouvait retrouver pour cette 4e édition du Sonus festival qui se déroule sur la plage de Zrce à Novalja, qui est d’ailleurs considérée comme le nouvel Ibiza. Les organisateurs du festival Time Warp ont encore prévu une programmation plus que pêchue en matière d’artistes Techno – House. On y trouvait de grosses pointures telles que Adam Beyer, Chris liebing, Len Faki, Loco Dice, Marco Carola, Pan-Pot, Joseph Capriati et j’en passe.
Jour 1 : toute la pluie tombe sur nous !
L’Aquarius, la Kalypso et le Papaya sont 3 boîtes situées sur la plage idyllique qui, pendant le festival, sont utilisées pour devenir les scènes dont l’univers tropical et leurs systèmes son nous transportent dans un autre monde.
Déboulant sur le territoire Croate en fin d’après-midi, ce n’est seulement que vers 23h que nous arrivons sur le site du Sonus,dont la nuit fut plus que mouvementée et trempée. En effet, dû a de mauvaises conditions météorologiques, pluie et vent empêchèrent les artistes d’assurer leurs prestations sur les différentes scènes. Ce fut donc dans un club à deux pas du Papaya que la fête se déroula. Les artistes Léon et Marco Carola furent déplacés au Noa Club et donc pas le choix de faire fausse route, il fallait faire rester tout ce petit monde qui n’eut pas peur de se tremper, et ce fut chose faite.
Léon,inconnu de notre petite équipe, nous a permis d’oublier cette soirée arrosée à l’aide d’une Techno téméraire qui nous a conquis dès les premières sonorités. La main fut passée à l’Italien Marco Carola qui n’a pas été dépaysé par le nombre de congénères « Ritals » qui avait fait le déplacement pour cet événement.
Jour 2 : après la pluie, de la bonne techno
Plage et noix de coco pour ce deuxième jour, c’est là qu’on voit que ce festival est à part: danser dans une eau à la clarté absolue et apprécier la vue sur les montagnes qui entourent l’île sous 34°, on peut presque dire que c’est le paradis.
Pour pimenter le tout, nous passons l’après-midi sur la scène du Papayapour un All Day Long de Joseph Capriati et son célèbre levé de bras. Aucun ménagement de sa part, il nous envoie House, Tech house et Techno relax, le public fut conquis. C’est avec une immense joie que nous partageons nos pas de danse avec un quinquagénaire, boule à zéro et deux mecs au bob complètement déchaînés ! Nous étions obligés de faire un tour au niveau de l’Aquarius pour voir le Live de Recondite dont nous ne sommes jamais déçus, passant par ses grands classiques, ses dernières nouveautés tels que « Warg » ou des unreleased. Le concert nous a mis une claque et une envie de nous déchaîner pour finir ce deuxième épisode.
Ne pouvant nous décupler, c’est avec grand regret que nous avons laissé Dixon de côté pour aller voir Loco Dice qui a nous a envoyé un set techno très agressif. Nous avons été accueilli par Carthago, un classique de ce dernier. Le son est monté en puissance, ce qui nous a permis d’assister à une prestation d’exception, un des moments phares de ce festival. Monica Kruz n’ayant pu venir, c’est quand même avec un immense bonheur qu’elle fit remplacer par le boss du label Drumcode, Adam Beyer, n’ayant pu faire son Dj set la veille à cause de la forte pluie. Un set puissant et sombre dont ont a notamment pu écouter le dernier EP de Enrico Sangluiano: Moon rock, un pur délice !
Jour 3 : le Sonus plus fort que la fatigue
Un peu de fatigue accumulée dans les jambes nous fait manquer un bonne partie de cette troisième journée, du coup nous manquons les sets de Chris Liebing, Butch ou encore Nick Curly. C’est donc pour la fin de Luciano que nous arrivons sur la scène du Kalypso où nous avons eu le plaisir d’écouter 15 minutes de Tech house bien énervée, une bonne dose de déhanchement avant les deux heures de pause. Mais ce n’est que pour reprendre de plus belle avec la minimal techno de Dubfire avecdes transitions superbement réalisées et un choix de tracks qui colle parfaitement bien ensemble. Place après au duo Allemand Pan-Pot que l’on attendait avec impatience. Ce fut l’un des meilleurs set de ce festival où l’on a pu entendre des titres tels que : Johannes heil – by night (Part three) ou leur nouvel EP Win Some.Pour finir, très belle découverte avec Karotte,nous avons été agréablement surpris !
Escale pour la Boat Party
C’est certainement une partie bonus du festival à ne pas manquer. Allez écouter Tijana T et Joseph Capriati pendant 4h en pleine mer, en compagnie des dauphins nageant à côté de vous, cela peux en faire rêver plus d’un; et ce fut chose faite ! C’est sous un ciel bleu et un soleil étincelant que la Serbe lança cette partie. Un set propre, bien qu’eux on aurait aimé un peux plus de peps, mais les tracks joués correspondaient parfaitement au cadre. Puis arriva Joseph par bateau, on aurait parié sur un hélicoptère, on en était pas loin. Gros kick au programme, puis la journée se termine, il passait des sons beaucoup plus calme et mélodique, et c’est sous un magnifique coucher de soleil que cette event finira. Gros bémol cependant, très peu de place pour danser, ont aurait aimé qu’il y est au moins 70 personnes en moins sur la barge.
Et c’est partie pour le duo RoumainPraslesh composé de Praslea et Raresh qui incarne le renouveau de cette scène roumaine et,en aucun cas nous humes envie de bouger. Ce n’est que pour la dernière heure de cette soirée que nous iront voir Tale of us pour un closing plus que puissant dont pour dernier morceau fut leurs remix Don’t Stop No Sleep de Radio Slave.
Jour 4 : une belle conclusion
Dernière journée, dernière soirée, grosse tristesse mais l’amour de la musique permettra d’oublier tout ça et c’est certainement durant ce dimanche que les dj’s en général étaient le plus chaud, jonchant entre les Frères Martinez et Sam Paganini. On a commencé par Sam Paganini qui nous a mis en trance avec un set varié. Pour ne pas manquer les Martinez Brothers sur la Papaya, nous n’avons malheureusement pas pu rester jusqu’à la fin mais c’est vraiment un artiste complet, charismatique et que nous recommandons à n’importe quel amateur de Techno. Les Martinez, eux, ont ambiancé la foule sur une scène pleine à craquer avec un show de qualité et de gros visuels très bien calés sur leur musique. Nous ne sommes vraiment pas déçus une fois de plus.Après ses nombreuses participations dans les festivals du monde entier, c’est au tour du Sonus que Maceo Plex s’installe pour 4h de set, Acid – Techno – Vocal. Il a tout fait pour le bonheur de nos oreilles ! Pour finir, rien de mieux que ce bon vieux Ricardo Villalobos qui nous en a fait voir de toutes les couleurs avec des transitions pas toujours réussies, du jonglage avec les crossfaders parfois bâclés mais à près tout on s’en foutait, on s’amuse avec lui, on en rigole même.
L’édition 2016 du Sonus est terminée. Nous attendons déjà l’édition 2017 avec impatience !