Ce dernier weekend se tenait la première édition du festival Immersion à Rouen, chef lieux normand endeuillé suite à un incendie meurtrier il y a un an dans un bar de la rive gauche, en effet depuis des contrôles de sécurité ont fait fermer les meilleurs clubs de la ville la rendant momentanément ennuyeuse et dépourvu de lieux adaptés aux musiques électroniques, c’était sans compter la ténacité des collectifs locaux, de plus en plus nombreux, et dont le plus ambitieux s’appelle Cargo de Nuit.
Ils nous ont concocté, ce 12 et 13 mai, un festival house et techno dans le Hangar 23, ancienne salle des musiques actuelles fermée il y a un an par soucis d’économie public. Retour sur ce week end chargé en émotions frissons sensations.
Nuit 1
Après 4 mois de préparation, 2 jours de montage, le Hangar 23, situé sur la zone portuaire de la rive droite, s’apprête à accueillir prés de 1300 festivaliers pour cette première nuit placée sous le signe bienveillant de la house.
La nuit s’acheva avec l’envie de voir les rouennais se faire brutaliser un peu plus, la seconde nuit techno se faisait déjà attendre.
Nuit 2
Arrivé tardive sur le spot, notre bon Ant Klent avait préchauffé la place en début de soirée et notre féru Nima Skill avait pris la suite avec sa touche raw qui lui va si bien.Birth of Frequency, producteur techno émérite international et local, était littéralement en train de buriner la foule à grand coups de techno sophistiqué, tape à l’oreille et savamment orchestré, la formule idéale pour préchauffer dés minuit passé. S’en est suivi Shlomo et sa techno ronde et galactique, massive et efficace. Puis Bambounou, dans le suivie du précédent acolyte, avec quelques touches plus racées, acides et variées, sa touche personnelle en somme.
https://www.instagram.com/p/BUHNpWhD1Zo/
Ça se chope un peu dans le public, ça papote ça danse bras levés, la vibe est bonne la vibe est là.
Pour résumer, une première édition plus que réussi, comptabilisant 2500 festivaliers, artistes, bénévoles, partenaires, organisateurs heureux et comblés, bravo Cargo de Nuit, vivement la prochaine édition!
Report par Philippe Eden
Crédits photo: Clement Beny Photographe