C’est un retour en enfance que nous propose la Fondation Cartier pour l’art contemporain (sauf, peut être, pour les moins de vingt ans). Un 1000 bornes géant s’invite dans les jardins de la fondation le 3 septembre prochain, de 15h à 20h, pour une partie du jeu grandeur nature. Un divertissement imaginé par Clédat & Petitpierre sur une proposition des Soirées Nomades.
Présentation officielle
En 1954, Edmond Dujardin invente le Mille bornes, un jeu de cartes sans plateau dont le but est simple : être le premier à atteindre 1000 kilomètres. Limitations de vitesse, pannes d’essence ou roues crevées sont parmi les obstacles de cette course dont le succès a fait la pérennité d’un jeu devenu aujourd’hui un classique.
Dans le cadre de l’exposition Autophoto présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, les Soirées Nomades proposent au duo d’artistes plasticiens Yvan Clédat et Coco Petitpierre de se réapproprier le Mille bornes et d’en imaginer une version grandeur nature dans le jardin de la Fondation Cartier. Entourés de leurs complices, ils préparent un concours avec dossards, arbitres et récompenses à gagner !
Une mise en scène ludique, inspirée de l’univers de la course automobile et des cartes du célèbre jeu Mille bornes, se déploie dans le jardin de la Fondation Cartier sous la forme d’un concours ouvert au public. Au centre, une immense table est dressée pour une quarantaine de joueurs de tous âges. Trois arbitres officiels, moulés dans des tenues extravagantes, accueillent les visiteurs et les invitent à prendre part à la compétition ou à en être simple spectateur. Ils sont les garants du bon déroulement des épreuves mais, tout comme le Chapelier fou avec qui Alice prend le thé, ils ont quelques problèmes avec le temps et la justice. Leur arbitrage s’en ressent et les règles changent au grès de leurs humeurs. Pour finir, tous les vainqueurs montent sur le podium pour recevoir un Hérisson écrasé, trophée prestigieux qui, à l’instar des César compressés pour le cinéma, récompense les champions de l’après-midi.