Positive Education sévit depuis quatre ans entre Saint-Etienne, leur QG, Paris et Lyon. Par un activisme passionné, le collectif a prouvé que Sainté en avait sous le guidon. Bétonnée et intimiste, la horde dresse un pont entre post-punk, new wave et techno ravissant ainsi les deux publics hip-hop et punk de la cité stéphanoise.
Le festival Positive Education revient après deux éditions remarquées internationalement. Le collectif réinvestit la ville de Saint-Etienne du 8 au 12 novembre 2017. Il souhaite mettre en corrélation patrimoine industriel et historique aux compétences artistiques novatrices. Ainsi, le festival tiendra lieu dans le quartier Manucfacture, entre les anciens locaux de Manufrance et la Biennale Internationale du Design, berceau stéphanois de l’industrie passée et de l’Art contemporain.
Pour cette troisième édition, les organisateurs attendent 6000 participants et une centaine de petites mains afin d’aider au bon déroulement de l’événement.
Cette année plus de soixante-dix artistes de choix du post-punk et techno sont invités comme Trisomie 21, Manu le Malin ou encore Broken English Club.
Pour inaugurer cette troisième édition qui s’annonce grandiose, la Galerie, dédiée aux musiques oniriques sera mise à disposition. Lors de cette soirée mercredi 8 novembre, les DJ Guillaume Des Bois, Unouzbeck et 50 Gipsy entraîneront le public dans des rêveries idylliques.
La scène principale ouvrira le jeudi soir avec une grande place aux concerts. Plusieurs formations reconnues telles que Trisomie 21 ou She Past Away joueront sous le joug du post punk et new wave. Pendant ce temps, dans la Galerie, se mêleront house et disco avec des DJs tels qu’Elena Colombi ou encore Epsilove. La scène des musiques abstraites se tiendra dans La Cantine, espace intimiste où l’ambient teintera la deep techno.
Le post-punk laissera la place à une seconde soirée beaucoup plus techno, accueillant des pointures comme Rrose et Varg. Le closing sera énergique aux côtés de Regis. Dans La Galerie, sets osés et lives machines illumineront la nuit. Au programme, une authentique instrumentation avec Zaltan, Tapan de Serbie ou Kris Baha (dj et organisateur des soirées Power Station à Melbourne).
Place à la techno la plus dure pour la troisième soirée. Le final sera orchestré par le monument français Manu le malin. Meilleur adage pour un samedi soir.
Rendez-vous dans un mois !