Après une première sortie remarquée en novembre 2016 avec le PWFM Records 001 où étaient signés P.O., Paul André, LEOZ!NHO, YRNEH, AIROD et EKLPX, le collectif revient de plus belle avec une toute nouvelle compilation. Toujours basé sur le même principe collaboratif : les producteurs s’inscrivent sur le site puis c’est au tour de la communauté piwis de voter pour leurs artistes favoris. Avec plus de 150 inscrits, ce n’est que 6 artistes qui se voient figurer sur le PWFM Records 002 mais celui-ci ne s’inscrit pas dans un style particulier et s’ouvre ainsi à de multiples personnalités. Alors que leur première galette oscillait entre ambient, house et techno, celle-ci sera orientée house, acid et mélodic sur la face A avec Cogan Le Berbère, Troyon et Lone Wolf tandis que la face B sera composée de tracks plus percutantes et techno avec Denise Wright, Predacid et Damia One.
Vinyle au multiples facettes et aspirations, le PWFM Records 002 poursuit la ligne directrice du collectif « faire découvrir de jeunes talents, ceux qui composeront la scène de demain, auprès d’un public novice ou averti ». Disponible sur Deejay, Decks, Juno, Red Eye Records et Discopiu.
A1, Cogan le Berbère, Tanzaniacid :
C’est à Cogan le Berbère qu’incombe la lourde tâche de vous introduire pour ce voyage. Autodidacte depuis toujours, ses influences sont diverses et vont du rock à la funk. Il en découle donc une profonde envie de mélanger les styles. Tanzacid en est le parfait exemple : l’ambiance planante est vitalisée par une « acid bass ». Mais surtout, ce qui marque les esprits, c’est cet ajout de vocales de guerriers tanzaniens (massaï) qui ne laisse pas indifférent.
A2, Troyon, Savara :
Troyon, duo d’amis voisins, démarrent leur aventure doucement en 2011 en remixant leurs classiques et découvertes. Mais c’est en 2017 qu’ils décident d’appuyer la production en sortant notamment leur premier EP, Boisson. Pour ce vinyle, les deux amis nous ont alors proposé une sorte d’anthem house entraînant, acidulé et pétillant, mêlé à un piano aux tonalités nostalgiques. Le morceau se nomme Savara, nom d’origine de la ville de Sèvres, lieu où les deux compères ont grandi !
A3, Lone Wolf, The Wings of the Black Bird :
Pour clôturer cette première face, rien de mieux qu’un producteur brestois ! Guitariste de formation, puis très vite accro aux synthétiseurs, il se met à produire sérieusement dès 2016 et enchaîne très rapidement un premier EP. Pour ce vinyle, il nous a proposé The Wings of the Black Bird. Un morceau sombre et mélancolique mais qui se remplit d’espoir au fil du temps. Lone Wolf décrit son oeuvre comme une invitation à planer, entre arpèges, nappes légères et envoûtantes, tout en étant couplée à une rythmique entraînante, une basse chaleureuse et une guitare douce et pure.
B1, Denise Wright, Chronicle :
Jeune productrice franco-anglaise venant de passer plus d’une année en Inde, Denise Wright frappe par sa volonté et son obsession pour la musique, le digging et les samples. Avide de production, elle aime pouvoir raconter une histoire de A à Z tout en créant sa propre atmosphère. Chronicle ouvre donc cette seconde face et invite l’auditeur dans un monde planant, lunaire, voire même rêveur tout en étant énergique. Intitulé d’après à un journal anglais de son enfance, le morceau s’inspire des morceaux psytrances que l’on retrouve souvent à Goa en Inde.
B2, Predacid, Astral Communion :
Cette fois-ci, direction l’Alsace, en compagnie de Predacid, guitariste depuis tout jeune puis très rapidement entraîné dans le monde des raves. Il démarre sur des platines pour naturellement se diriger vers la production sur machines aux sonorités d’abord acidcore et acid mental puis désormais acid house et techno. Astral Communion est un track hybride, à l’ambiance spatiale et aérienne avec une boucle acid très présente, tout en gardant le fil conducteur régulier, lourd et dansant de la techno.
B3, Damia One, 7.3 :
Après 7 années derrière les platines, Damia One a décidé de passer à la production il y a un peu plus de 2 ans. Ce qu’il aime ? La techno sombre et puissante, celle qui fait vibrer les warehouses et autres lieux où les heures ne comptent plus. Pour clôturer en beauté ce vinyle, ce sera donc son morceau qui se nomme 7.3. Envoûtant tout en étant percutant, c’est une techno lourde, galopante, qui laisse la porte ouverte à l’évasion. Il n’y a plus qu’à fermer les yeux !
Ces six tracks constituent finalement un voyage sonore inédit, fidèle aux convictions de la plateforme PWFM. Rendez-vous sur notre page facebook pour tenter de gagner la précieuse galette, à venir récupérer lors de la release party le 28 octobre à la Folie.