LE DOM est l’une de ces nouvelles têtes françaises dont on ne peut plus se passer. Il est représentatif de cette nouvelle génération de producteurs underground français qui vont à l’encontre des codes techno-patriarcaux de ces dernières années.
A l’origine de cette communauté, Teki Latex et la rue Bérite du 6ème arrondissement, qui organisait une émission online « Overdrive Infinity ». Après une fuite de gaz, impossible de rejouer dans ce studio où convergeaient de nouveaux points de vue du club music. De cette explosion est né un sous-genre de musique électronique inattendu, le Bérite (en hommage à la rue Bérite). Son identité est aux confluences des styles locaux qui bercent la nuit parisienne, à l’instar de Bambounou et son UK Funky des années 2000. Ces nouveaux talents font depuis des soirées ensemble afin de définir un vrai projet.
L’écurie Paradoxe Club menée de front par Birol, Le Dom, Sunareht et De Grandi, des frères d’armes inséparables, fait partie de ces avant-gardistes qui révolutionnent le club à la française – ras le bol des indus, on veut de la cave et du neuf -. Produisant une musique club parmi les plus innovatrices de la dance music contemporaine, Le Dom et ses collègues établissent des connexions entre les styles du passé, mêlant ainsi Rap français, Grime, Afro-trap, kuduro ou encore ballroom. Le design sonore et leur conception du club music vont à l’encontre des scènes actuelles. Ainsi, naissent des EP aux rythmes futuristes et cadencés qui fédèrent une nouvelle génération d’artistes comme Coucou, Rinse France, TGAF… Le crédo ? Créer du lien entre le dancefloor et la street.
En somme, LE DOM est un des producteurs dont il faut garder l’œil car il est certain que l’embryon éclos en 2016 ne va cesser d’éclore.