La Manche sous nos yeux le soir, le sable fin sous nos pieds le jour, voilà ce qu’est Cabourg mon Amour. L’équipe ItinéraireBis s’est rendu le dimanche 1er juillet aux abords de la douce Normandie.
Le festival se situe au bord de l’eau, les vagues venant effleurer la foule. Plusieurs stands ornent la plage : sacs, couronnes de fleurs… Il y en a pour tous les goûts. Et le palais, puisque restaurants et bars agrémentent le lieu de ses mets.
Le premier groupe, Mezzanine, échauffe les pattes, échauffe les cœurs. Le quatuor surfe sur la chaleur des vents d’Australie, et ramène ainsi une musique folk aux sonorités indie. Envoûté par une pop mélodique, tout Cabourg peut alors humer l’air marin des côtes Pacifique.
Aloïse transporte le public « Ailleurs Higher ». Polyvalente, elle jongle entre chant, danse, comédie. Sa reprise de « Voyage, Voyage » met tout le monde d’accord. Entre rap et variété, c’est une maîtrise scénique totale pour Aloïse Sauvage.
Si le chill semble être de mise à Cabourg, il n’en est rien pour Dream Wife, prêtes à dégainer leur énergie punk. Riffs de guitare, voix rock et « Girl Power » au sommet pour ces trois jeunes femmes au poing levé ! Le groupe allume la scène, avec une bassiste déjantée. A l’image de leurs chansons revendicatrices, la chanteuse saute, expulse, jusqu’à tomber entre la scène et les enceintes. On en prend plein la vue, et les oreilles.
Le punk laisse place aux fleurs de Clara Luciani. Accompagnée de ses musiciens, sa prestance illumine la fin de journée. Aussi crépusculaire que le soleil se couchant, la chanteuse offre un Monstre d’Amour, entre chanson française bouleversante et pop électrique.
Seconde figure féminine à ensorceler Cabourg, Juliette Armanet, mains sur le piano, chante L’Amour en Solitaire. Sous ses airs de Véronique Sanson, elle envoie des bombes discodéinées. Entre titres dansants et balades intimistes, Juliette fait voyager le public dans son univers fantasque.
Un dimanche de douceur et de découvertes. A l’année prochaine, coquillages et crustacés.
Photo à la Une : © Simon Gosselin – Crédits photo : © Simon Gosselin