Dour Festival, 30 bougies fêtées comme il se doit !

Le Mastodonte belge fêtait en grande pompe cette année ces 30 années d’existence. Du 11 au 15 Juillet, ce sont pas moins de 228 000 festivaliers qui ont ensemble soufflé les bougies du plus influent festival belge depuis maintenant de nombreuses années. Au programme, des concerts toujours au top mais aussi pas mal d’innovations et d’attentions nouvelles pour cette édition un peu particulière. On vous décrit notre Dour, jour après jour.


Jeudi


A peine arrivé et ce qui nous marque d’entrée, c’est le changement d’emplacement de certains espaces à commencer par le camping, qui est maintenant beaucoup plus proche du festival. Un gros point positif, qui s’est avéré ô combien précieux en fin de festival. Juste le temps de monter la tente et de prendre l’apéro avec de chaleureux voisins qu’il est déjà l’heure d’aller au festival. Celui-ci est maintenant immergé en plein milieu des éoliennes de la pleine, ce qui confère un petit côté hypnotique des plus réussis au décor du festival. Au programme 7 scènes pour une quantité toujours aussi incroyable d’artistes. Une fois n’est pas coutume, notre périple commence avec la Last Arena (la scène principale) et la charmante Angèle qui joue à domicile. Symbole, aux côtés de son frère Roméo, du renouveau de la scène locale, le concert est idéal pour se mettre en jambe avant la folle nuit qui nous attends.

Suit Joey Bada$$, toujours efficace sur scène puis c’est au tour du DUC de rentrer sur scène. Instant folie, le concert est un mélange de moment réussis et d’autres un peu plus délicats. Nous décidons de partir explorer les autres scènes, sur laquelle une programmation davantage électronique est proposée.

Direction la grotte pour voir ce bon vieux I Hate Models déchaîner les enfers. Fidèle à sa réputation, il ne lui a pas fallu plus de quelques minutes pour se mettre tout le monde dans la poche. Électrisé par cette performance mais aussi la scène et on public, on décide de squatter pour le reste de la nuit. Choix payant puisque ce sont le britannique Randomer et la désormais incontournable DJ AZF qui achèvent avec beauté cette première journée de festival.


Vendredi



Réveil en fanfare et passage obligé par les imposantes lettres DOUR pour une séance photo bien mérité puis il est déjà l’heure de débarquer dans le festival. Direction la Main stage pour assister au triomphe programmé de l’Or du Commun et des infernaux Caballero & JeanJass.

Attendue chaque année au tournant, la scène De Red Bull Elektropedia Balzaal tiens une fois de plus toute ses promesses en révélant une configuration inédite de haute volée. En un mot, c’est massif, comme savent le faire les belges. Honey Dijon confirme son statut d’incontournable cette année en mettant tout le monde d’accord, suivi d’un ride techno de grande qualité sorti par Daniel Avery sur la même scène. On assiste à un show plutôt réussi du Bavarois Recondite avant de filer direction la petite maison dans la prairie pour voir l’une des artistes phare de GTA Online : The Black Madonna. C’est le feu scène avec une alternance de groove disco et de techno qui tabasse. Tout le monde en a pour son compte. S’en suit une fin de soirée plus calme et poétique avec le duo Talaboman sur la même scène.


Samedi


Les jambes commencent à se faire lourdes, mais on a plaisir à aller voir toute la bande réunie de l’Entourage pour commencer cette nouvelle journée (oui l’apéro à duré longtemps au camping). Direction ensuite la scène Redbull pour voir les performances conjuguées d’Adriatique et Mind Against. Un des grands moments du festival pour nous, le tout avec le coucher de soleil. Après une petit pause, direction ensuite la petite maison dans la prairie pour assister au live de Floating Points, puis le labo pour assister au set d’un artiste incontournable pour nous : Folamour. On finit ce beau Samedi dans un tout style avec la techno renversante du B2B infernal ayant lieu dans la caverne entre Paula Temple et Rebekah !


Dimanche



Jour particulier car jour de finale de coupe du monde !

Un moment de communion avec tous les français présents sur le site ainsi que certain de nos amis belges et ce même si l’amertume est aussi présent chez certains d’entre eux…

Juste le temps de fêter le titre et c’est parti pour voir sa majesté Dax J pour fêter le titre, Farrago prend le relai et c’est Amélie Lens qui met tout son public d’accord avec sa techno sans concession. On décide de passer la fin de soirée avec Agoria et son nouveau live (plutôt réussi), avant de retourner sur la scène Redbull voir le papa Robert Hood, qui ne déçoit réellement jamais. Puis vint l’heure fatidique de closing du festival avec le bon Boris Brejcha.

Une fin en apothéose pour un festival fidèle à son image et qui proposer sans doutes l’un des meilleurs lineup actuels d’Europe.

Longue vie à Dour et à l’année prochaine ! (Champiooonnsss du monde !)