Positive Education Festival, pour la réforme de vos oreilles

Ce serait quand même étonnant que vous n’ayez pas entendu parler de ce qui se trouve être un des meilleurs jeunes festivals de musique électronique en France. Mais dans le cas où, malencontreusement, vous soyez passé à côté de ce superbe événement qu’est le Positive Education Festival, j’ai trouvé un panel énorme de personnes (trois, c’est pas mal quand il s’agit de répondre à des questions relous venant de ma part) qui permet d’établir les raisons pour lesquelles vous devez vous y rendre (au cas où ne vous ne me fassiez pas simplement confiance, mais bon).

Une première question, ô combien vitale devait être posée : Ca vaut le coup d’aller à Saint-Étienne franchement? Qui a envie d’aller là-bas en plein mois de novembre? Heureusement, en plus de rappeler que ce n’était pas si loin de Lyon par exemple, on m’a fait remarquer que c’était toujours intéressant de découvrir de nouveaux endroits, et que de plus en plus, les gens s’affranchissaient des limites géographiques pour faire la fête. Et puis le froid et la pluie, c’est vite oublié quand on se trouve dans des endroits survoltés.

Après cette question humoristique très parisiano-centrée, on a ensuite discuté autour du nom, qui signifie beaucoup : oui les trois volontaires et moi-même, nous avons hâte de nous faire éduquer les oreilles, de profiter d’une programmation pointue avec beaucoup de découvertes.

Justement, le panel a répondu majoritairement que la programmation était l’argument le plus important, pour ce qui était de choisir ce festival plutôt qu’un autre. Rien d’étonnant finalement, entre les grosses têtes d’affiche que sont Laurent Garnier, Manu le Malin, ou encore Paula Temple, et les autres toutes et tous aussi talentueux·ses, comme Voiski qu’on n’arrête plus, ou bien Volvox, A Strange Wedding... Je ne sais pas trop comment cela va être possible, mais il va falloir faire des choix.L’argument du nombre de performances lives prend tout son sens également – une douzaine environ – dans un contexte où les publics recherchent de la fraîcheur et de la nouveauté, alors qu’ils sont noyés dans une ribambelle de soirées chaque week-end.

Et finalement l’esprit de ce festival était un autre argument : il ne cherche pas à se faire passer pour une grosse machine, il réussit à développer un univers et un esprit graphique propre à lui-même. Nous sommes tous ultra fan de l’affiche de cette année! Au-delà de cette analyse un peu superficielle que je viens de vous livrer, les organisateurs donnent l’impression de simplement vouloir partager, de vouloir échanger, avec beaucoup de générosité. Sans faire mille promesses – de la meilleure soirée de l’année, du festival le plus underground français – 4 ans après, ils continuent de créer un espace-temps où l’on a envie de foncer.

Bon bah voilà, on se voit là bas, entre le 8 et le 11 novembre, durant les soirées ou les afters, mais tâchez, comme à l’école, d’être bien à l’heure ! Ce serait dommage de louper des prestations de haut-vol, c’est bien pire qu’une heure de colle.La programmation complète ci-dessus et pour plus d’informations rendez-vous sur l’événement Facebook.


© Victor Maître

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