Rencontre « live » avec FASME

Crédits photo : Le Viet Photography

Avant son passage à la soirée Increase the Groove le 5 avril au Nouveau Casino en compagnie de Vernacular et des 2 compères AdJus & Louis Dauvergne, FASME a pris le temps de répondre à nos questions pour en savoir un peu plus sur lui.


Salut FASME ! Merci de répondre à nos questions. Peux-tu te présenter à nos lecteurs.


Yo ! Pour commencer merci à vous ! Mon prénom c’est Tom et je suis producteur et performer live de musique éléctronique (Acid Music, Electro, Techno). Niortais d’origine, et délocalisé il y a 7ans à Nantes pour mes études de graphisme.


Tu as baigné dans la musique très jeune. Raconte-nous un peu ton parcours et tes différentes influences au cours des années.


Mes parents m’ont mis à la batterie quand je devais avoir 9-10 ans. Je me rappelle avoir squatté un tambour lors d’un petit concert de musique des Andes pendant la kermesse de l’école. Ils invitaient des marmots comme moi à venir essayer pendant qu’ils jouaient, puis j’ai finalement fait quasiment tout le concert avec eux. Souvenir qui restera gravé car c’est les musiciens eux même qui ont proposé à mes parents de me mettre à la batterie ! Les prémices de tout un bordel ! Quelques années et cours de batterie plus tard je rencontre Alex au collège, putain de guitare héro, qui deviendra mon acolyte number one d’expériences musicales en tous genre. Avec Alex on a jouer du Trash Metal , du Hardcore du Deathcore et tout ce qui finis en « core » pendant des années ! Puis en grandissant ont s’est mis à jouer des trucs plus doux, du jazz de la funk même du zouk et du reggae, on en avait rien à secouer, on s’est jamais mis de barrières, on aimait plein de choses et on ne s’est pas gêné pour explorer un tas de trucs ! En arrivant à Nantes , faute de place j’ai du laisser un peu de coté la batterie et petit à petit j’ai découvert la musique électronique.


A quel moment as-tu décidé de faire de la musique électronique ? Quel a été le déclic pour passer derrière les machines ?


Crédits photo : Le Viet Photography

Je bouffais de la techno en club tout les week-ends, et la musique vous avez capté, pour moi c’est pas juste aller transpirer en club, alors je m’y suis intéressé plus assidûment, plus profondément, chez les copains calés dans le domaine rencontrés au fil du temps. Dans le lot certains était équipés de matos type synthés et boite à rythmes analogiques. Bon je vous fait pas un dessin, j’était incroyablement frustré de ne plus jouer de musique, ça à donc été un coup de foudre instantané ! J’ai sauté les 2 pieds dedans et je me suis fait mon studio petit à petit à mesure que j’affinais mes goûts et assimilai les subtilités et richesses des différentes niches au sein de la musique électronique. Influencé donc d’abord par la House Music puis la Techno au sens large et plus actuellement l’Acid music/ Electro/ Electronica/IDM/ Ambiant , les choses riches en couleurs et émotions !


Comment pourrais-tu décrire ta musique ? Quelles sont tes références actuelles ?


Outre le style que j’ai du mal à m’attribuer, je qualifierai ma musique de hautement percussive et colorée ! J’aime les contrastes et la narration à travers la mélodie et l’harmonie. J’essaye de raconter des histoires !


Quels sont tes meilleurs souvenirs de soirée ?


Je dirais Astropolis l’année dernière pour le cadre et pour l’honneur ! Terra Incognita pour l’accueil incroyable, la méga scène et le sound system ULTRA PUISSANT. Et pour le grand kiffe en famille, notre week-end à Douai dans le Nord avec toute l’équipe d’Electronic Feeling. On a été capté pour animer la rencontre inter-écoles des Mines ! C’était malade, y’avait des truc improbables. On a joué dans un énorme parc expo de 5 ou 6000m² juste après des concours de rameur indoor et battles de pom pom girls enflammées ! Toute la team à joué , Col J / Puffin / Oden / Sam lux/ Sansö et Saumön, y’avait que nous on était les rois du pétrole !


Le live est un peu l’expérience ultime pour un artiste. Comment appréhendes-tu chaque performance ? As-tu des rituels ?


Expérience ultime je sais pas, j’ai fait mon premier live avant même d’avoir record mon premier track. Le live c’est la base de mon projet, vraiment. J’appréhende mes lives par le taff et la re-répétition intense ! À tel point que parfois je suis déjà un peu saoulé d’un track que j’ai même pas encore joué ! Je réagis vivement à la pression, donc je prends toutes les précautions pour connaitre sur le bout des doigts chaque élément de mon live et arriver « à peu près serein », car c’est jamais vraiment le cas (lol). Je propose de nouvelles choses à chaque dates donc je me chie toujours un peu dessus mais une fois que je suis dedans rien ne m’arrête !


Tu joues ce vendredi 5 avril au Nouveau Casino pour la soirée Increase the Groove. Quel lien entretiens-tu avec l’équipe Increase. Connais-tu les autres artistes de la soirée ?


J’ai rencontré Raf AKA Adjus au Sarcus Festival 2018, et plus nettement au cours du début d’année 2019, sur plusieurs de mes dates ! Depuis ça ricane à tout bout de champs, on est potos !
Je connais Vernacular par leur musique mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les rencontrer ! Je sent que ça va être une jolie teuf !


Prendre sa place avec Shotgun


Quelles sont tes prochaines actualités, tes prochaines dates ?


Je bosse toujours sur mes productions, je prend mon temps je veux faire les choses bien et sortir ça sur un joli label qui me ressemble ! Je vais bientôt avoir mon émission sur radio DY10 et qui s’intitulera « YO HOMIES », ce sera l’occase d’inviter tout les copains à venir nous/vous régaler ! Pour les dates les deux prochains mois ça te va ?


Les dates à venir de FASME


5 avril : Increase The Groove/ Nouveau casino / Paris
13 avril : Tigre’delik/ UBU / Rennes
19 avril : Poulpe Fiction/ Paris 
11 mai : Vryche basement VIII / Paris
18 mai : Point Gamma / Palaiseau
25 mai : CURIO Festival / Transfert / Nantes
30 mai : 90’s Baby / Villa la Grange