Château Perché 2019 de l’intérieur

C’est l’un des moments forts de l’été depuis quelques années maintenant. Le Festival château Perché est un lieu de créativité, de liberté et de fête qui réunit des milliers de personnes pour chacune de ses éditions. Avec son lot de rebondissements (bons ou mauvais), Château Perché ne laisse jamais personne indifférent. Retour sur cette édition 2019 avec notre journal de bord illustré.


Jeudi 25 juillet, une arrivée riche en rebondissements


13h – LET’S GOO
Départ en car de Porte Maillot, on a qu’une hâte c’est d’arriver au festival. Et cette arrivée s’est faite désirée par plusieurs péripéties : le car s’est perdu, et a fini par nous lâcher à 6km du festival. S’en suit une marche interminable avec nos sacs sous un soleil de plomb. Après une belle heure de souffrance, on arrive à l’unique entrée, ou déjà plusieurs centaines de personnes attendaient sous un soleil de plomb. La tension monte mais reste bon enfant…

19h – ENFIN

Vers 19h les portes du camping s’ouvrent enfin. Les festivaliers s’engouffrent dans l’espoir d’écourter leur temps d’attente, mais ils restent respectueux et attentifs au bien être des uns et des autres. C’est ça la beauté d’un festival. L’entraide.
On passera le manque d’organisation de la sécurité, qui a été submergée par le nombre de festivaliers.

On arrive enfin au campement, et on installe nos tentes dans la joie et la bonne humeur. Un ciel orageux a rendu le moment magnifique. On se maquille, on se fait beaux et on est fin prêts à découvrir l’intérieur du festival.

22h – L’EMERVEILLEMENT

Après quelques problèmes de rechargement au cashless, on est enfin paré pour découvrir le lieu. On est déjà venu l’année dernière et on sait que Perchepolis et ses partenaires sont les rois de la décoration et des surprises. On décide donc de se promener pour tout découvrir. C’était magnifique, et immense. Tout avait été pensé dans les moindres détails, les décorations en lien avec le thème « insecte », les œuvres dispersées un peu partout, les scènes toutes aussi belles les unes que les autres, une sonorisation parfaite pour chacune d’elle, des espaces détente voir « orgasmique » … Bref, cette balade découverte nous a pris 5h, tellement il y avait de choses à voir. La nuit a été sans fin, tellement nous avions de l’énergie à revendre, et plus on se baladait de scène en scène, plus cette énergie était décuplée.


Vendredi 26 juillet, un bain de foule


11h – LE TEMPS DE RECHARGER LES BATTERIES
Après une première soirée bien remplie, on décide d’aller se coucher. IMPOSSIBLE ! Il fait bien trop chaud dans nos tentes, et la musique continue de plus belle sur le festival. On va donc prendre une douche pour se rafraîchir, et on attend 14h pour aller dormir dans la forêt. Seul endroit frais du lieu. On ferme les yeux pendant une petite heure, et c’est reparti pour un tour.

17h – ALERTE RISQUE DE GRÊLE

Dans l’après-midi, on nous annonce un risque de grêle et donc de devoir s’abriter dans des voitures et non nos tentes. On n’a pas de voitures. On se dit YOLO. Par chance, il n’y a pas eu de grêle mais de la pluie.

20h – ET ZE PARTIIIII

Après un petit apéro et quelques frites englouties, on repart pour de nouvelles aventures. Cette fois nous sommes deux fois plus de monde sur place, donc beaucoup de scène étaient impossibles à apprécier. Les nouveaux festivaliers, ont décidé de rejoindre le côche perché très rapidement, et les anciens, eux, d’augmenter leur perches pour tenir le coup face au manque de sommeil. Un beau mélange, pas très agréable à gérer.
Mais notre ballade de la veille nous a permis d’aller sur des scènes beaucoup moins « connues », donc on y trouve notre compte.

3h – L’EXTASE TANT ATTENDUE
On a enfin pris nos marques, car beaucoup de scènes avaient été fermées. On est à l’apogée de notre soirée, prêt à tout donner sur le dancefloor. On se déhanche jusqu’au bout de la nuit.

8h – UN SOMMEIL DE PLOMB
La pluie a eu comme avantage de refroidir la température, on dort aussi bien que des ours. Ça recharge les batteries pour le samedi.


Samedi 27 Juillet, l’apogée du festival même sous la pluie


16H – ON EST CHAUDS !

On décide de profiter du festival dès sa réouverture, à 16h, car il va pleuvoir. On reprend notre ballade pour trouver la scène qui nous charmera. La ruche sera notre premier stop, cette scène cachée dans les bois, et qui a toujours su nous plaire (sauf la veille quand c’était du Beyoncé qui passé, certains ont adoré, pas nous).

Mais on a la bougeotte alors on continue de marcher et on retourne sur la scène de la plaine, où des nymphes perchées sur des échasses, venaient se promener entre les danseurs. Des sirènes sont aussi là et nous saluent. On comprend qu’aujourd’hui Perchepolis nous a préparé beaucoup de surprise.

Il pleut mais ce n’est pas grave, car l’ambiance général nous réchauffe. Les festivaliers ont joué le jeu, et sont tous parés de guirlandes lumineuses. Imaginez-vous au milieu d’un bain de lumière coloré, c’est le pied total. On se croirait dans Alice aux pays des merveilles. Et pour compléter le tableau, une marche de personnages étranges et lumineux, viennent se mélanger parmi les festivaliers. Une baleine flottante, un moustique géant, une calèche guidée par un vélo géant, et une reine qui écrit nos rêves… C’est bon… On est totalement happé par le monde féerique du château perché. On se sent dans un conte et les surprises n’en finissent jamais. On se sent chez nous, voire même dans nos rêves les plus féeriques.
Dans les bois, une fanfare donne le rythme. Ça change, et ça fait du bien.

3h – DEPART PRECIPITE
Pendant tout ce temps, il pleuvait, mais pas grave. Sauf vers 3h… Tempête de pluie, on ne peut plus faire comme si de rien n’était. On rentre au campement le temps que ça se calme.

5h – ON EN VEUT ENCORE !

Les afters dans les tentes c’est cool, mais après avoir vécu ce conte de fée, c’est triste. La pluie s’arrête, on se motive et on repart au festival. Beaucoup moins de monde… et toujours une énergie débordante. La scène 2 alimente notre fougue avec la musique « free from desire ». On devient fou. On reste jusqu’à 11h, le sourire aux lèvres jusqu’au bout.


Dimanche 28 juillet, le départ


On se réveille gentiment, on range et on part. Un peu à l’inconnue encore, car manque d’information sur où trouver notre bus. On marche, encore… On arrive au bus, aucune vérification de nos billets, certaines personnes ont dû repartir le lendemain car plus de place. Pas cool du tout et surtout pas pro. Encore un problème d’organisation…
Je vous épargne le trajet en bus, c’était à base de gros chill et dodo.

BILAN
Un festival magnifique, malheureusement beaucoup de problèmes d’organisation… Mais les festivaliers ont su se détacher de ça pour passer 4 jours magnifiques grâce aux scènes bien sonorisées, aux décorations et activités artistiques.


Le reste de la pellicule



Journal de bord tenu par Krystel F. – Crédits photos : Krystel F.Michael B.Georges DJules W.