Waha Festival 2023 : une expérience humaine puissante et enrichissante !

Crédits photo : Mircea Struțeanu

Il y a tout juste un mois, nous sommes rentrés de notre excursion à travers la Roumanie. Le temps nécessaire pour se remettre progressivement de nos émotions et redescendre de notre petit nuage. On vous raconte tout sur cet incroyable voyage au Waha Festival !

Un périple de cinq jours au cœur de la vallée de Covasna pour la 9ème édition. Une excursion champêtre coupée de toute civilisation, des signaux internet et des réseaux sociaux. Tout était rassemblé pour vivre pleinement cette aventure dans un environnement positif et de lâcher prise.


Un retour post-COVID très attendu

Après une longue pause provoquée principalement par la crise sanitaire du Covid, l’équipe du Waha est revenue en pleine forme. De nombreuses idées ont été longuement réfléchies et développées pour amener leur public à vivre une expérience hors du commun… et c’était amplement réussi !

La volonté des organisateurs était d’amener les festivaliers, dans une ambiance joyeuse et conviviale avec des plaisirs simples pour écouter de la bonne musique autour d’un bon système son. Ils ont dédié cette édition aux Racines thème” Roots, en se concentrant sur la co-création d’une expérience marquante par la connexion du corps et de l’esprit, par l’ancrage grâce aux diverses activités proposées. Mais surtout créer de l’harmonie entre chaque personne présente sur le site : un abandon total à la réalité de notre quotidien (dont Sarah, notre reporter, aura le plaisir de nous raconter son excursion).

Crédits photo : Cristina Venedict


Une expérience hors du temps

Nous sommes le jeudi 10 août, le soleil brille sur l’ensemble de la capitale de Bucarest, la matinée est bien entamée, les taxi locaux sont venus nous accueillir. Nous voilà partis en direction du Festival pour un long périple de 4 heures naviguant entre petits villages et paysages naturels, un plaisir pour les yeux et reposant pour nous tous.

Après de longues heures bien installés dans nos taxis respectifs, en admirant la beauté de la nature, nous étions tous impatients d’arriver. La pluie a été la première au rendez-vous pour nous accueillir, mélangeait à des bénévoles qui étaient présents pour faire la circulation jusqu’au camping.

Crédits photo : Mircea Struțeanu

Une fois nos bracelets en poche, nos cashless approvisionnés, le plan et line up du festival en main, nous voilà partie pour un petit kilomètre à la découverte du camping. Des festivaliers déjà bien installés, ont commencé à décorer par de jolies guirlandes lumineuses et de hamacs bien accrochés à l’ensemble de leur campement.

Après un léger repérage du meilleur endroit pour camper, nous voilà installés. L’équipe de joyeux lurons que nous étions se lance dans une visite progressive du site à la recherche des feux d’inauguration de chaque scène. Il n’a pas fallu chercher très longtemps, quand soudain un bruit de tambour retentit, rassemblant des centaines de festivaliers marchant doucement en direction de la cérémonie d’ouverture.

Une longue descente nous attend, en découvrant petit à petit les scènes, le coucher de soleil derrière la colline sublimant les lieux, tout était réuni pour que nous vivions une parfaite déconnexion !

L’ambiance bat son plein autour du feu, les festivaliers entrent progressivement dans une danse transcendante où se mélange une foule intergénérationnelle. Les sourires apparaissent sur chaque visage, on voit des corps qui se défoulent, l’ambiance chaleureuse et l’énergie positive du festival se faisait déjà ressentir. Après des allers et retours à vouloir découvrir le site du festival, il est grand temps de rentrer au camping pour récupérer un maximum d’énergie pour se lancer dans une belle expédition le lendemain matin.

Crédits photo : Mircea Struțeanu

La première nuit était fraîche, le réveil fut matinal, les premiers rayons de soleil se montrèrent faisant fondre la rosée du matin qui retentissait sur nos tentes accompagnées des chants d’oiseaux, cela créa une atmosphère relaxante. Une fois nos esprits quelque peu éveillés, il était temps de partir à la conquête et la découverte des stands et des activités proposées. On pouvait apercevoir la scène Luminish où une scène était exclusivement réservée aux enfants : “ La Waha Kids”. Nos plus fidèles compagnons “ les animaux” étaient aussi de la partie.

Tout au long de ce voyage sensoriel, l’équipe du Waha souhaite mettre l’accent sur la découverte de soi. Ils proposent la possibilité de se livrer à diverses activités comme le yoga, l’eurythmie thérapeutique, ou bien même faire un atelier sur les constellations féminines. Cette diversité d’expérimentations a été assidûment choisie pour développer sa propre expérience d’auto-apprentissage aux travers de ses différentes méthodes

Crédits photo : Cristina Venedict

L’enceinte du festival se dévoilait peu à peu, et nous pouvons constater avec exaltation que la totalité des scènes étaient construites en bois. Une sorte de rappel à la nature et à la simplicité des matériaux pour rendre une ambiance captivante. Pour l’équipe du Waha, plus communément appelé Wahaland, ils ont tenu à proposer une grande variété de musiques réparties sur cinq scènes afin de rendre le voyage accessible pour tous, quel que soit les goûts musicaux de chacun. Quatre mots résonnent et représentent l’ambiance commune du festival : la danse, l’expérience, la communauté et l’éducation.

Après avoir visité minutieusement les moindres recoins de ce cadre idyllique, nous nous sommes arrêtés à une scène qui a retenu plusieurs fois notre attention : La Aural Stage. Un petit cocon où planait une atmosphère détendue. Il était possible d’y faire des siestes électroniques. Il suffisait de fermer les yeux ou admirer de magnifiques visuels créés par différents artistes qui étaient projetés dans les arbres. La déconnexion était parfaite et notre meilleur souvenir a été le set aux multiples univers de Dan Andrei.

Chaque journée du festival était rythmée par des cracheurs de feu, des trapézistes, des friperies, des petits stands où étaient exposées des créations de bol tibétains, de bijoux, un univers bien réfléchi qui nous faisaient penser à une sorte de petit village bien organisé.

Crédits photo : Mircea Struțeanu

Après ces longues explorations, à se pavaner toute la journée et à profiter des choses simples de la vie. C’ était aussi le bon moment pour apprécier la programmation. Un line up principalement d’origine Roumaine à fait le bonheur de nous tous . Au menu auditif : Jane Fitz, Petru Inspirescu, Alexandra & Privu, Luigi Tozzi B2B Antonio Ruscito et bien d’autres encore ont laissé tout le monde d’accord sur la qualité de leurs sets. Ce qui rendait notre aventure particulière et amusante c’était que les horaires ont été souvent modifiés laissant flotter un suspense constant, l’artiste venait et partait lorsqu’il le désirait. C’est donc ça la magie Roumaine !

L’expérience du Waha s’est clôturée en compagnie de l’artiste légendaire Rhadoo. Un set magique d’une durée de 12 heures, amenant son public dans une énergie redoutable jusqu’au petit matin grâce à ses sonorités pointilleuses sélectionnés avec goûts. De toute évidence, un closing dont on se souviendra encore.

Crédits photo : Mircea Struțeanu

Pour notre première fois à Wahaland c’est un 10/10 de réussite. Cette expérience forte et enrichissante nous aura permis à tous de créer de nouvelles amitiés, d’avoir une nouvelle vision et une meilleure compréhension sur ce qu’est la signification de l’esprit communautaire. L’équipe du Waha a voulu mettre l’accent en créant un lien entre l’homme, la nature, pour avoir une vue d’ensemble de nos vies et agir en conséquence. Plus les gens se rapprochent d’eux mêmes, plus les changements que nous souhaitons se rapprochent.

Les souvenirs et les couchers de soleil derrière la colline enchantée nous hantent encore ! Depuis la création du Waha en 2012, ils ont réussi à créer une société temporaire basée sur le partage et la confiance qui constituent le fondement d’une société saine. Nous sommes très reconnaissant d’avoir pu vivre une telle expérience, avec une communauté unie, tout est possible!

Notre reporter terrain Sarah – Crédits photo : Mircea Struțeanu

Report réalisé par Sarah Bonvoisin sous la supervision de Vincent Barrier