Report : la 12ème édition du Marvellous Island Festival a tenu toutes ses promesses !

Le week-end des 18 et 19 mai se tenait l’un des festivals français les plus courtisés à l’arrivée des beaux jours : le Marvellous Island Festival sur la plage de Torcy en Seine-et-Marne (77). Retour avec ItinéraireBis sur cette 12ème édition !


Jour 1 : pas de pluie, mais une pluie de bonnes ondes électroniques

On ne va pas se mentir, cette édition du Marvellous, le 12ème, était censé se dérouler à l’abri et en k-way. Malgré quelques nuages noirs inquiétants à notre arrivée, la pluie n’a pas pointé le bout de son nez durant toute la première journée.

Après une longue attente à l’entrée, le temps de faire passer tout le monde, de prendre son cashless, passer aux toilettes, regarder les différentes animations et prendre sa première bière, nous sommes arrivé(e)s aux alentours de 18h sur la Beach Stage pour un décollage électro-oriental en compagnie du groupe français Acid Arab. L’un des meilleurs sets du week-end assurément. La scène principale est impressionnante : une fosse les pieds dans le sable et une colline d’herbe fraîche avec vue imprenable sur une partie du lac de l’Ile de Loisirs de Vaires-Torcy. Un énorme plus pour manger, discuter avec d’autres personnes, se reposer et profiter de l’évasion proposée.

Crédits photo : Adrien.AF

Après cette entrée en matière réussie, et un tour aux village du festival pour boire et se restaurer, viens le tour de l’homme au bob fleuri Folamour. Un set classique sans montée fulgurante, jusqu’à son dernier track : Stayin’ Alive (Serbian Remix). Un dernier son parfait pour amener la techno melodic percutante d’un des boss du label Hungry Music N’to (avec Joachim Pastor et Worakls). Le monde répond présent et le set tient toutes ses promesses. Quand la musique coupe à minuit, l’excitation est toujours au plus haut et ma déception est grande. Mais il faut bien continuer la fête avec un petit coup d’oeil sur la Digital Stage qui ne lésigne pas sur les BPMs et la petite scène Eclosion qui n’a rien a envié aux autres, on se dirige vers la troisième scène : la Kasbah.

La scène se trouve dans un village au coeur du village, un vrai plus pour mieux identifier caque scène du festival. L’ambiance est détendue dans cette nouvelle scène qui paraît infinie, entre le chapiteau et le hangar. Après la fin du set de Toman, la fatigue se fait sentir (est-ce lié ? peut-être) mais FKAM4A a bien réussi à nous faire décoller jusqu’à ma petite sieste près de l’entrée de la scène pour attendre mon groupe encore survolté.

Pour résumer, une première journée sans pluie, ce qui a tout changé pour apprécier l’énormité du lieu, la qualité des sets et des installations.


Jour 2 : toujours pas de pluie et un décollage total

Souvent lors d’un festival, le jour 2 se passe de manière bien plus fluide que le jour 1. Et ce fut le cas de notre côté. Pas besoin de recharger son cashless car, en groupe, on partage (presque) tout équitablement (merci Tricount), les points stratégiques du lieu sont connus et notre rythme est bien en place. Seul petit bémol s’il fallait en trouver un : la fatigue de la veille, mais sur 2 jours de festival ça passe largement.

La stratégie fut simple de notre côté : prendre une bière et se poser à l’ombre sous les arbres à droite de la Beach Stage, en face d’un bar et près des toilettes avec une vue sur la scène « La Pampa ». Le choix fut payant pour profiter du soleil non prévu du dimanche avec en toile du fond, le set efficace d’Alex Wann.

Après avoir rechargé nos batteries, il est temps de se lever pour se déhancher les pieds dans le sable de la Beach Stage. Les soucis du quotidien sont loins, il faut l’avouer. Massano prend le relai est avec une belle énergie qui nous transporte. Le monde commence à arriver en masse. L’ambiance est bonne enfant et les gens avenants dans sa grande majorité.

Après un arrêt aux stands (bières, toilettes, foodtruck…), on termine ce week-end hors du temps sur la fameuse colline de la Beach Stage pour le set percutant de Miss Monique et le closing de la Beach Stage en compagnie du duo Artbat, qui a fait décoller tout le monde pour conclure ce festival en beauté. Minuit c’est tôt, certes, le lendemain était férié, certes aussi, mais ce fut le bon moment pour partir et repenser (déjà) aux bons souvenirs du Marvellous. Et une pensée à toutes les personnes de l’ombre qui permettent de passer un bon moment (bénévoles, staffs, entretiens, sécurité…).


Conclusion

Bons points

  • Un spot idyllique à la géographie variée : plage, colline, arbres, pelouse…
  • Un espace impressionnant, idéal pour récupérer et danser librement.
  • Une programmation éclectique avec presque tous les spectres de la musique électronique.
  • Un bon accueil et une attente au bar/toilettes/foodtrucks convenable.
  • PS : un groupe incroyable à mes côtés

Remarque

  • Des prix au bar et aux foodtrucks un peu cher mais ce sont les prix classiques dans ce genre d’événements.

Note globale : 9/10