Mes nuits parisiennes : souvenirs du bar insolite Amazonas à Bastille

De mes nuits résulte un phénomène presque surnaturel. Un phénomène où je ressens la chaleur du jour reluire sur mon esprit. Une sensation qui me donne l’impression d’exister, enfin ! comme un clapotis sur ma peau le temps d’un instant : celui d’une nuit où le temps s’arrête. Bienvenue dans mes nuits parisiennes qui m’ont marquées !

Flashback : souvenirs insolites du bar Amazonas à Bastille

La nuit, quand elle s’y met, peut parfois revêtir son lot de belles surprises. Ce fût le cas un soir d’hiver comme un autre, accompagné de ma chère et tendre. Notre balade devait y trouver sa fin au bar Berliner. Un classique rue de la Roquette à Bastille. Enchantés par ce programme, nous nous en allâmes vers l’entrée du Berliner quand, à notre plus grande surprise, celui-ci fût fermé. Un classique parfois aussi…

Nous revînmes sur nos pas quand, soudain, une devanture pas comme les autres se dévoila à nous : « ah mais je connais cet endroit ! » lança ma chère et tendre. Surpris, mon interrogation initiale se transforma en curiosité débordante. Impossible de ne pas y mettre un pied ! Bienvenue au bar Amazonas

À peine rentrer à l’intérieur, une atmosphère envoûtante s’est dégagée instantanément : « Mais où donc suis-je ? Pourquoi personnes ne m’en a jamais parlé ? ». La raison est simple : ce lieu des plus atypiques est pour le moins énigmatique de l’extérieur. Sa patronne, qui peut paraître froide au premier abord, est une vraie titi parisienne. Il faut savoir y faire et avoir de la discussion pour casser sa carapace (encore un, classique).

Mais que propose le bar Amazonas à part un moment d’évasion dans une jungle luxuriante (en plastique mais tout de même) ? Et bien des rhums goûteux aux multiples saveurs et autres liqueurs enivrantes. Juste ce qu’il faut. 

Le temps semble s’être arrêté. Nous ne le savions pas encore, mais ce fût un de nos spots préférés parisiens pour quelques mois encore. Ce bar étrange et captivant a aujourd’hui disparu (malheureusement…). Ce genre de lieux qui ne laissent jamais personne indifférent puisque je m’en rappelle comme si c’était hier. Bienvenue dans mes nuits parisiennes !


Chronique par Vincent Barrier