ItinéraireBis s’envolera dans quelques jours pour le pays du Cantal. Mais avant cela, pour donner un premier goût de ce que sera cette douce aventure en pleine nature, les équipes sont allées à la rencontre de Bamao Yendé, qui se produira sur scène le vendredi soir et Brice, bénévole depuis les premiers émois du festival.
ItinéraireBis : préfères-tu le Cantal ou Cergy ?
Bamao : Ah Cergy en first, c’est là d’où je viens et c’est là que j’ai rencontré une bonne partie des mecs et meufs de mon squad. Je dois beaucoup à cette ville.
T’inspires-tu de la nature pour tes productions ?
Bamao : Ouais à fond j’utilise pas mal de bruits de nature ou de ville pour faire du background ou des fxs. Je les triture, je les modifie, je les étire, je tente tout pleins de trucs.
Comment as-tu eu vent du festival Diamant Vert ?
Bamao : J’ai joué au Midi Festival à Hyères et l’un des chefs du catering (cantine pour le personnel dans le domaine du spectacle) portait un tee-shirt du Diamant Vert. Sa fille est à l’initiative du festival. Si je me souviens bien, il m’en a dit le plus grand bien.
Brice : J’ai rencontré les trois zouzous au festival du théâtre de rue d’Aurillac. Ils teasaient pour un défilé blaster blaster qui allait se passer un soir. À les entendre, ça allait être génial… Ça s’est finit avec un ghetto blaster au son minable et un caddie dans les rues. Sacré party.
Mais je connaissais les deux organisatrices ; Anna depuis quelques années via le festival international du court métrage de Clermont Ferrand et j’allais vivre en colocation avec la petite sœur de Louise sur Paris.
C’est la 4ème édition, qu’est-ce qui fait que le cocktail prend selon toi ?
Bamao : On va au Diamant Vert en quête de fun et de nature, cocktail parfait.
Brice : Je ne suis plus chef du bar donc les cocktails sont forcément meilleurs !
Quelles sont tes missions chaque année ?
Brice : Les deux premières années, j’étais au bar. Ça ne me convenait pas vraiment.
Ma mission concrète dès la première année a été d’organiser des mariages, avec Marie Petiot (comédienne). On s’est lancé dans une organisation improvisée de mariages. Que ce soit à deux, trois ou avec un arbre. On a eu un succès fou. Puis l’année suivante, on a rajouté d’autres personnages. Au départ, ce n’était qu’entre nos pauses à la billetterie pour Marie et au bar pour moi que l’on faisait ça. Cette année on ne fait plus que ça. Et on a pu développer plein de nouvelles animations (Confessionnal, élection miss et mister Camping …).
Pourquoi t’es-tu intégré au festival ?
Brice : J’adorais l’idée de faire vivre notre région à travers un événement pouvant créer du lien dans la mixité culturelle entre le mec du fond du Cantal et la petite fraîcheur parisienne. Ce sont deux mondes opposés. Et puis l’amitié est un bon leitmotiv. Quand tes potes te disent que l’on peut monter un festival, que ça a l’air si simple et qu’ils sont trop chauds… Forcément tu embarques !
Quel regard portes-tu sur la programmation musicale du festival ?
Bamao : Je ne connais pas tout le monde mais ça fait extrêmement plaisir de voir son nom sur une affiche avec Terrence Parker, c’est une légende, ça va être top.
Quel est le track qui serait intégrer dans ton set idéal ?
Bamao : Tout dépend du thème de la soirée, de l’ambiance et du public mais à mon avis, Roy Davis Jr – Gabriel, c’est un track qui se mange à toutes les sauces.
Ton pire souvenir de festival ? Une anecdote ?
Bamao : Mon pire souvenir de festival, je pense que c’est la pluie à Dour il y a 4/5 ans. Je suis nul pour les délires campings… Je n’avais pas capté le délire avec les sardines. Je me suis retrouvé trempé en pleine nuit, c’était l’horreur !
Brice : Se retrouver chaque samedi matin depuis 3 ans avec Théophile et Scrat devant la bonde des toilettes qui déborde et qu’il faut déboucher…
En une phrase, pourquoi aller au Diamant Vert ?
Bamao : A mon avis, l’alliance de la nature et le décor, c’est assez fat comme endroit pour jouer.
Brice : Pour venir vous marier évidement.
Si Bamao, on l’espère, plantera correctement ses piquets, Brice quant à lui, mariera les festivaliers, comme chaque année.
Crédits photo : Marielle Rossignol / Bamao Yendé