Dans le casque de Simon Wayne

En attendant de prendre le contrôle du Refuge avec le collectif de La Wild dans lequel il opère pour notre deuxième soirée Attrape Rave du 26 janvier à La Rotonde, Simon Wayne nous a laissé rentrer dans son casque pour notre plus grand bonheur. Bonne écoute !


Le track qui te redonne le sourire le matin ?


Good Morning ! Tu peux garder les yeux fermés pendant que tu fais ton café, le reste se fait naturellement.


Le track qui te fait le plus vibrer en ce moment ?


En ce moment c’est du Badu en boucle et celui-ci en particulier me fait vraiment vibrer, les lyrics traînent une nostalgie qui donne le sourire, et faut dire qu’elle a vraiment la classe.


Le track qui te donne le sentiment d’évasion ?


Celui-ci est vraiment un voyage pour mes oreilles, avec ce bruit de sonar constant, on ne sait pas trop si on est dans les abysses ou en plein espace.


Le track qui te fait pleurer ?


Ce track m’a ému plus d’une fois, Ahmad Jamal-The Awakening samplé par le plus grand des plus grands à mes yeux. Comment en quelques loops créer une émotion infinie, et merci à Youtube, il y’a cette version de 14min et ça me donne des frissons à chaque fois.


Le track que tu adores, mais personne ne comprend pourquoi ?


J’avais l’album BackInTown quand j’étais petit (enfin, plus petit), c’est clairement pas le meilleur track de l’album, que j’adore, mais je me souviens du clip en référence à The Big Lebowski, c’est mon petit pêché perso.


Le track que tu peux écouter en famille ?


Pendant une période, mon père écoutais cet album non stop, et ce track reste un de mes favoris qu’on se réécoute de temps en temps. Je ne me lasserai jamais des vibes au saxo.


Le track qui est une private joke avec tes meilleurs potes ?


Quand la soirée doit changer d’ambiance, « on va les faire vomir », comprendra qui pourra ! On en parle de ce groove ?


Le track du mélancolique dimanche soir ?


Le jour où j’ai entendu ça pour la première fois j’ai pris une claque monumentale, la façon dont le morceau continue d’évoluer au fur et à mesure, chaque petit élément de groove qui s’ajoute, l’émotion dans les violons, cette fin qui sonne comme un gros Jam. Le dimanche soir à beau être mélancolique, on l’est un peu moins après ce chef d’oeuvre.


Le track que tu as écouté 35839 fois au point d’être dégoûté ?


Il m’en faudra un peu plus pour me dégoûter de ce track, même en l’ayant écouté autant, il reste un de ceux que j’emmène avec moi sur une île déserte sans hésitations.


Le track que tu ne peux t’empêcher de jouer depuis tes débuts ?


Si c’est le bon moment, ou la bonne heure, je passe ce track à coup sûr, c’est le premier track qui m’a fait vraiment aimer la Deep, et ça reste à ce jours un de mes préférés.


Le track pour motiver les foules ?


C’est également un track que je ne peux m’empêcher de jouer depuis mes débuts et que j’écoute en famille, pour cuisiner, quand je me douche… pour motiver les foules ça marche aussi !


Le track que tu joues quand tu veux surprendre tout le monde ?


Ça commence à être de moins en moins une surprise, mais quand il s’agit de foutre le bordel en milieu de set…


Le track qui signe la fin de soirée ?


Un duo magnifique et envoûtant que de l’amour pour finir la soirée, but you’ll be back for more <3


Le track pour t’endormir ?


Ça fait des années que je passe ce track autour de moi pour guérir les insomnie de mes proches, apparemment ils dorment trop maintenant. On essaye toujours d’en entendre la fin mais on tombe tout droit dans les bras de Morphée autour de la troisième minute. Buena Noche.


Et finalement, le track pour faire l’amour ?


On a envie de se tourner vers Barry White évidemment, mais D’Angelo c’est la cerise sur le gâteau, dés que ça démarre on a instinctivement envie de tamiser les lumières et d’allumer des bougies.