Dans le casque de Julenn

Pas le temps de se remettre de la Motion #11 que la 12ème édition va enflammer les foules ce vendredi 25 octobre au Nouveau Casino. A cette occasion, Julenn, qui jouera aux côtés de Janeret, Alisonn en b2b avec Robert Plankett, nous a laissé rentrer dans son casque. Bonne écoute !


Le track qui te redonne le sourire le matin ?


C’est tellement feelgood, et tellement de souvenirs…


Le track qui te fait le plus vibrer en ce moment ?


https://www.youtube.com/watch?v=p5cJvmex0fg

Ion Ludwig pour moi est en train de réussir quelque chose d’extraordinaire : être à la fois dans la/les tendances, et celui qui créer la tendance en inspirant de nombreux artistes…
Chacun de ses morceaux est une pièce unique avec un twist super intéressant et original.


Le track qui te donne le sentiment d’évasion ?


J’ai toujours l’impression d’être ailleurs quand j’écoute ce track… C’est juste une des meilleures illustrations des pépites que l’on peut trouver sur ce label mythique Guidance Recordings !!


Le track qui te fait pleurer ?


En fait, je ne pleure pas, je transpire juste des yeux… Ca vous fait pas ça vous ?


Le track que tu adores, mais personne ne comprend pourquoi ?


J’aime tellement l’idée qu’on peut faire de la musique sans forcément utiliser des mélodies pour faire passer des concepts. Ces types-là sont des génies…


Le track que tu peux écouter en famille ?


Ma mère a toujours été une fan de disco et sortait énormément sans connaître un seul nom de ce qu’elle entendait. J’ai plus tard pu poser des noms sur ce qu’elle avait connu grâce à mes digs et pu lui faire (re)découvrir cette œuvre majeure du disco.


Le track qui est une private joke avec tes meilleurs potes ?


https://www.youtube.com/watch?v=tPOBjcHnDAA

Ce morceau anodin dans le film à succès français « Les Bronzés » passe pour une musique presque désuète, un peu disco-kitch alors qu’il s’agit en réalité d’un super track illustrant parfaitement le talent de Michelle Bernholc. C’est un peu la blague du track de début de soirée 


Le track du mélancolique dimanche soir ?


J’ai toujours trouvé la house de Chicago extrêmement mélancolique et Boo Williams reflète parfaitement cet état d’esprit. L’album complet est une folie, qui prend un sens différent sur un dancefloor : on ressent carrément plus la puissance que la mélancolie.


Le track que tu as écouté 35839 fois au point d’être dégoûté ?


On se lasse tellement rapidement de ses propres productions, en leur trouvant mille défauts… Les détracteurs diront aussi que c’était une technique pour me placer entre Boo Williams et Château Flight dans un article d’Itinéraire Bis… pas faux…


Le track que tu ne peux t’empêcher de jouer depuis tes débuts ?


Cette petite mélodie et le vocal me trottent dans la tête presque 20 ans après !


Le track pour motiver les foules ?


Quel groove ! Quand le maître du groove made in San Francisco se fait (un chouya) remixer par le plus prolifique des artistes français, ça donne quelque-chose d’ultra entrainant dont je me sers pour relancer tranquilou-pilou les foules assez souvent.


Le track que tu joues quand tu veux surprendre tout le monde ?


Quelle période magnifique que celle du speed garage et de son appropriation par Armand Van Helden ; Parmi la série de remix du style qu’il a pu sortir, celui reste pour moi le plus aboutie et encore une vraie claque sur des gros système-son de nos jours.


Le track qui signe la fin de soirée ?


Cette mode qui consiste depuis un petit moment à finir sur quelque chose d’happy, d’ancien voir un peu garage me plait énormément. C’est tellement plus malin de laisser une emprunte mélodique forte, un brin nostalgique et feelgood. Ce track apporte avec lui tellement de couleurs des années 90 avec ce grand monsieur…


Le track pour t’endormir ?


Aucun track ne devrait servir à « s’endormir »… C’est super réducteur 
Par contre, en matière de track pour redescendre et atterrir en douceur, celui-ci (cet album surtout) est un de mes préférés.


Et finalement, le track pour faire l’amour ?


Don’t call a doctor, don’t call her momma, don’t call her preacher…