La réputation des Yeux Orange n’est plus à faire. Entre leur chaîne Youtube, le label, les edits et les DJs sets, ces inlassables diggers ont réussi à se faire une place de choix dans le paysage français. Ils ont su faire le consensus avec leurs edits ensoleillées, suaves et entraînantes comme Lait de Coco (écouter ici) et Drôle de Drague (jeter une oreille par ici), tout en développant un univers résolument électronique et pointu avec leur compilation ‘Driving Blind’.
Un an après le premier opus, c’est cette compilation qui est de retour pour un deuxième volume qui pousse toujours plus loin le curseur de son univers synthétique et puissant. Le long des 23 titres, on hésite entre rouler pied au plancher sur une autoroute à néons rouge et violet, fenêtres ouvertes et speakers à pleine balle, ou danser trempé de sueur dans un club torride.
Pour arriver à ce rendu impeccable, LYO sont allés dénicher des producteur.rice.s aux quatre coins du monde, entre talents prometteurs et artistes confirmé.e.s. Mis en commun, tout ce petit monde arrive à construire ce slalom entre un sentiment de joie exubérante et de mélancolie délicieuse tellement propres à ces sonorités Electro, Proto-House et Acid. Le tout semble même encore un peu plus complet que le premier volume, avec quelques excursions à la limite du Break Beat et d’autres avec une touche plus onirique. Ça mérite clairement une bonne session d’écoute, lors d’un road trip estival par exemple !
Une petite sélection pour se faire une idée de l’univers
dynArec – Roaming the Icefield : un banger glacial et puissant que nous propose le Strasbourgeois, dont le rythme soutenu serait une parfaite bande son d’une course poursuite qui prendrait place au pôle Nord.
Mogwa – Mirage : le ton est tout de suite plus chaleureux avec ce son Electro du producteur Coréen, qui nous plonge dans une ambiance à la fois scintillante et pensive tout en étant irrésistiblement dansante. End of summer vibes.
Black Light Smoke – Drop the Lights : c’est le genre de morceau 100% kiff qui ne pose pas de question : tu l’entends, tu danses pendant 5 minutes, puis tu te demandes comment ça se fait que le morceau soit déjà fini.
Disco Morato – 2020 : le Moscovite réduit drastiquement le tempo pour offrir une ambiance sombre et sexuelle tirant vers l’EBM, qui promet de produire des scènes de club moite rempli de danseur.euse.s en transe. A découvrir avec la sortie de la compilation !
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Photo à la Une : Jordi Adoue