Retour avec ItinéraireBis et TicketSwap France sur deux jours de fête inoubliables au Musée de l’Air et de l’Espace pour la dernière édition du Cercle Festival.
Deux ans d’attente, c’est la durée qu’il aura fallu au Cercle Festival pour nous faire vibrer sur deux jours (une première) au rythme des kicks électro des nombreuses figures internationales de la scène électronique présentes au Bourget et dispatchées sur les trois scènes monumentales du Musée de l’Air et de l’Espace : la scène « Concorde » en couverte, la scène « Ariane 5 » comme point central du festival et la scène « A 380 » qui nous a fait décoller pendant les 2 jours.
Une organisation au top !
Après une première édition mitigée de leur festival au château de Chambord en 2019, l’heure était à la revanche pour l’équipe du Cercle. Dès notre arrivée, les files pour rentrer sont fluides avec une sécu présente sans être pressante. Pour cette édition, le nombre de places vendues a volontairement été réduit et adapté au lieu pour éviter aux 24 000 festivaliers et festivalières présent(e)s sur 2 jours de se marcher dessus : mission réussie.
En arrivant sur la tarmac de l’aéroport du Bourget, la première impression est positive : tout est bien indiqué, les bars et les foodtrucks sont assez nombreux pour éviter des queues interminables, idéal pour ne pas rater un set de son artiste préféré(e). Les points d’eau et les toilettes sont également bien disposés et bien entretenus au quatre coins du festival pour ne pas perdre du temps inutilement (le diable et dans les détails). Enfin, les coins chills ont été l’occasion de reprendre des forces, de faire des rencontres et de poser sourire aux lèvres devant le Photobooth de TicketSwap France. L’occasion était trop belle pour poser avec Kenzi, Hervé et Guido (de gauche à droite) d’Acid Arab juste après notre interview (à venir prochainement).
Une programmation éclectique à la hauteur de l’événement
Sur le papier, la programmation de ces deux jours est exceptionnelle. Eclectique, elle nous permet de varier les plaisirs sur les 3 scènes bien espacées du festival. Les figures internationales de la musique électronique enchaînent les sets sous une chaleur estivale précoce mais appréciable. A noter la présence de la scène française qui s’exporte bien dans le monde avec N’TO (live), Agoria, Etienne de Crécy, Acid Arab (live), Teho (live), Rodriguez Jr et Molecule.
Le samedi, nous avons décollé dès notre arrivée avec le boss de Hungry Music NTO sur la scène « Ariane 5 ». Le public est déjà bien présent et réactif pour ce début de festival, un bon présage concernant la suite des festivités. Toujours sur notre lancée hexagonale, nous voilà sur la scène « Concorde », seule scène intérieure du festival pour le live énergique du montpelliérain Teho. Bonne nouvelle, la chaleur n’y est pas suffocante et le public vibre à chaque kick bien placé de l’artiste.
Après un petit ravitaillement nécessaire bière à la main dans un des nombreux espaces chill du festival, et après des passages sur les sets d’Agoria, KA:ST et Recondite, l’heure est à la techno sans concession de la DJ et productrice belge Amélie Lens sur la scène « A 380 ». A peine arrivés, le sol tremble et le public est déjà bouillant. Toujours rebondissante, Amélie Lens régale pendant 4 heures de set non stop. Les jambes sont lourdes, il est temps de rentrer et reprendre des forces pour la journée du dimanche.
Nous voilà en forme forme pour ce deuxième jour du Cercle Festival (une première !), le soleil tape déjà très fort mais les zones d’ombre et les nombreux points d’eau vont être nos amis durant cette journée quasi caniculaire. Après l’interview d’Acid Arab (à lire ici), on ne perd pas de temps et nous les suivons sur la scène « A 380 » pour leur live. C’est sans aucun doute l’un des passages les plus marquants de ces deux jours avec un public remuant en rythme et communiant avec Guido, Hervé et Kenzi sur les sonorités électro-orientales toujours aussi entraînantes.
Pas le temps de respirer, l’un des papas de la musique électronique prend le relais d’Acid Arab, le vénérable Etienne de Crécy. Toujours aussi souriant et fusionnel avec le public, il enchaîne ses classiques aux platines et quelques pépites bien disséminées pour ne jamais atterrir. Sur notre lancée, nous voilà sur la scène « Concorde » sous une chaleur de braise avec l’excellent Molecule qui remue parfaitement le public en feu. Après une pause bien méritée, nous faisons un petit tour du festival et tapons du pied sur les sets d’Adriatique, Popof et Hernan Cattaneo. Le ciel se couvre, l’orage annoncé arrive à grand pas, il est temps d’anticiper la foule du départ et de partir l’esprit remué par ces deux jours incroyables.
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