HORST Festival : un voyage hors du temps mélangeant art et passion musicale

Crédit photo : Tim Buiting
Retour avec ItinéraireBis sur la dernière édition du mythique HORST Festival. Notre reporter Sarah Bonvoisin vous raconte son expérience.

Il y a tout juste un mois se tenait l’édition du Horst Festival en Belgique. Une parenthèse musicale sur le site de l’asiat Park à Vilvoorde. Une équipe de passionnés s’est mobilisée durant trois jours pour allier une symbiose immersive entre art autonome, architecture inventive et musique. Nous avons eu la chance d’y participer pour la 3ème fois et de nous plonger dans cette atmosphère euphorisante, à la sélection d’artistes pointilleuse amenant la découverte, le soutien des artistes locaux et les good vibes !

Cette année, pas d’option camping à l’horizon, nous avons voulu privilégier la qualité de sommeil pour affronter au maximum nos journées de danses endiablées. Après quelques cocktails dégustés, nos maquillages peaufinés, nous voilà lancées à toute vitesse en direction de la grande fête .

Nous sommes vendredi aux alentours de 16 heures, l’excitation comme chaque année bat son comble. Après avoir passé l’entrée, guide du line up et plan du festival en poche, nous nous lançons à la découverte des scènes. Nous avons pu découvrir avec joie que la scène principale avait été organisée en extérieur. Une installation permettant aux joyeux lurons de monter sur de nombreuses estrades où partager des sourires, des moments euphoriques jusqu’à la tombée de la nuit.

Entre balades insouciantes, des visages reconnus, quelques bières cirotées, il est grand temps de se plonger dans cette énergie folle et de se diriger vers une salle intérieure “la scène mongollfière”, plus connu sous le nom de “EYES EYES.baby”. Là où se tenait le set de Jane Fitz accompagné de Carl H.

Comme toujours, nous ne sommes pas déçus par ce duo talentueux. Les corps se défoulent, les gens heureux se manifestent et on peut admirer une lumière accrochée au plafond se balançant de gauche à droite, créant une ambiance quelque peu éclectique et amusante. Maintenant que l’énergie bat son plein pour la plupart d’entre nous, des balades sur le site du festival à n’en plus finir, un arrêt devant FAIS LE BEAU à la scène en forme de tipi “ Moon Ra”.

Cette première soirée s’est clôturée sur un voyage transcendant de Nosedrip B2B ARCH, mais aussi par une petite balade vers le quadruple infernale :  SASS (Moxie, Peach, Saoirse et Shanti Celeste). 

La nuit est fraîche, une mission navette nous attend et quelle ambiance !

Crédits photo : Illias Terlinck

Il est important de souligner que la scénographie a toujours été l’ADN du Festival. Une scénographie inventive, unique et circulaire a lieu tous les deux ans. Cette année c’est le projet BRUTHER qui intervient, réalisé par deux frères ayant pour but de mettre en avant afin d’explorer les domaines de l’architecture, de paysage et d’urbanisme. Ainsi, dans l’ancien arsenal d’instruments et d’équipements de télécommunication, le Horst s’inscrit dans une démarche à long terme qui sort du lot.

Crédits photo : Maryan Sayd

Pour clôturer cette dernière journée de festival, nous sommes allés déguster quelques petits plats afin d’affronter cette journée ensoleillée dans les meilleures conditions. Un set énergique et breaké de Mad Miran & Mannkiyan a permis de démarrer cette journée avec brio et nous faire patienter au prochain set que nous attendions toutes, celui de Job Jobse.

La scène extérieure “ State OF play” se remplissait à une vitesse folle avant son réel départ. Un set progressif mais tout aussi dynamique et de belles énergies faisaient entrer la foule en délire dans une euphorie générale pendant 3 heures et demie. Soudain, la pluie est arrivée mais n’a pas empêché la foule de maintenir leurs danses et leurs sourires jusqu’aux dents jusqu’au dernier kick. On pouvait entendre retentir les cris et les applaudissements des festivaliers jusqu’au bout de la scène. Une énergie addictive qui à conquis bon nombre d’entre nous.

Sans hésitation, le set de cet artiste a mis tout le monde d’accord. C’était de toute évidence le meilleur set de cette édition.

Crédits photo : Illias Teirlinck.

Le festival a souhaité favoriser de meilleures températures en rapprochant le festival en mai pour les festivaliers. Tout en souhaitant respecter leurs valeurs et en s’affirmant dans une démarche éco responsable, cette mission semble réussie. Ils ont permis à beaucoup d’entre nous de vivre l’une des meilleures éditions du festival. L’événement de 2024 étant déjà apparu, nous avons tous impatience d’ y retourner !


Report réalisé par Sarah Bonvoisin sous la supervision de Vincent Barrier