Rencontre avec le duo MINIMUM SYNDICAT, pionner du revival rave en France

Nous avons posé quelques questions au duo MINIMUM SYNDICAT, pionner du revival rave en France et de passage au PWFM Winterclub n°4 le 7 décembre dernier au Petit Bain.


ItinéraireBis : bonjour MINIMUM SYNDICAT. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs.

Deux vieux potes et amateurs de musique électronique qui font du live, sortent des disques etc. On fait notre truc pour les personnes qui comprennent où on veut en venir. Par chance il y en a quelques-unes !


Comment votre aventure a-t-elle commencé ? Quel a été l’élément déclencheur ?

Des goûts communs et une envie d’en découdre avec la soupe qui était vendue comme « techno » à cette époque.


Quelles sont vos influences musicales ? Les artistes qui vous ont inspirés ?

Tellement de monde… Tous les gens qui ont fait la scène techno et rave des années 90, de Detroit à Rotterdam, nous ont influencé. Quoiqu’on fasse on restera des purs produits de cette période dans notre façon d’appréhender les choses.


Vous êtes les fers de lance du revival rave en France. Quelles sont pour vous les bases de la culture rave ?

Imagination, psychédélisme, énergie, liberté, euphorie, DIY, inclusivité, communion, catharsis, laser, hypnose, chaos, plaisir, fog, strobe, darkness…


La question inévitable : la culture rave est-elle toujours aussi « mythique » qu’avant ou tout simplement différente ?

On préférerait parler de « culture techno » en (bientôt) 2019. Chaque époque a ses mythes. La génération actuelle se souviendra de ses week-ends à Berlin, ou de certains festivals, comme nous de raves particulièrement marquantes des années 90. Il faut juste se méfier des gens qui veulent reformater le truc en une sorte de branche pseudo-underground de l’EDM à coups de recettes marketing. La techno est une subculture bien plus intéressante et excitante que ça…


Un petit mot sur Lacchesi et Koddi. Les connaissiez-vous avant cette date ?

Oui de nom, je crois qu’on a des amis communs. ils ont une identité musicale tout à fait compatible avec ce qu’on fait, donc ça devrait bien fonctionner.


Si vous deviez choisir un artiste actuel ce serait…

On va sortir du champ techno car on ne peut juste pas t’en citer qu’un(e), il y a beaucoup de talents dans la scène à l’heure actuelle malgré les forces d’uniformisation à l’œuvre. Donc on va dire Dominowe, un jeune producteur sud-africain qui mixe et compose une forme de dance music locale appelé « Gqom ». C’est aussi dansant et hypnotique que de la techno, avec un fort côté tribal. C’est puissant.


Quel est votre programme pour fin 2018, début 2019 ?

Survivre !!


Le mot de la fin…

Don’t believe the hype