Invité à l’une de nos résidences Jeudisco il y a quelques semaine dans le Refuge de la Rotonde Stalingrad, Slow-L [Slow Bistro Records), qui a sorti il y a peu son second EP ‘Les Lapins Bleus‘, nous a laissé rentrer dans son casque. Une bonne dose d’éclectisme et de découvertes ! Bonne écoute !
Le track qui te redonne le sourire le matin ?
Ma plus belle découverte de cette année, c’est certainement Masayuki Sakamoto. C’est tiré d’un de ses albums que j’adore, et qui donne envie de plonger dans une nouvelle journée.
Le track qui te fait le plus vibrer en ce moment ?
C’est un vieux track belge de 1989 que je viens d’acheter. Je trouve ça extrêmement bien produit, comme beaucoup de chose à cette époque-là.
Le track qui te donne le sentiment d’évasion ?
J’adore la musique africaine, j’en écoute énormément. Ce track est sur un disque pressé en 1986 en Afrique du Sud, et totalement introuvable maintenant.
D’Afrique aussi, de Lybie, un artiste que j’adore.
Le track qui te fait pleurer ?
Il y en beaucoup, comme tout le monde je pense. La dernière fois que j’ai pleuré c’était lors du closing de Damiano von Erckert qui jouait all night long au Badaboum. Un classique parfait pour 6h du matin.
Et un morceau du Nabucco de Verdi et dirigé par Riccardo Mutti qui m’a énormément touché, les chanteurs pleurent aussi sur scène. Un morceau très symbolique pour les Italiens.
Le track que tu adores, mais personne ne comprend pourquoi ?
C’est sentimental pour moi, mais je ne connais pas grand monde qui l’aime.
Le track que tu peux écouter en famille
On écoutait pas mal de rock en famille, dont Clapton, mon idole quand j’étais adolescent.
Le track qui est une private joke avec tes meilleurs potes ?
Ça fout toujours un beau bordel !
Sinon un son de Zambla, que j’ai trouvé en brocante pour 2€.
Le track du mélancolique dimanche soir ?
Le track que tu as écouté 35839 fois au point d’être dégoûté ?
C’est quand même un morceau magnifique et j’essaye de l’écouter le moins souvent possible du coup…
Le track que tu ne peux t’empêcher de jouer depuis tes débuts ?
J’ai ouvert le premier set que j’ai joué avec ce track et je l’aime toujours des années après, une valeur sûre.
Le track pour motiver les foules ?
Ça dépend de la foule et de l’heure. Pour un début de soirée : Ren Woods – I Love The Way You Do It.
Pour un peu plus tard et comme 2019, année trance : Gabriola – Earth Awakes. C’est un édit d’un vieux morceau de trance, je trouve ça cool que la scène se soit vachement ouverte cette année et ait remis au goût du jour des styles et des tracks anciens et un peu délaissés parfois, ça remet un vent de fraicheur très excitant je trouve.
Pour encore plus tard : c’est le nouvel EP de Maruwa sorti en décembre, je parie sur elle pour la future Nina Kraviz.
Sinon re-découvert par mes potes de Cheap Records Diggers (anciennement Q.L.M.B.P), vraiment ma bombe de l’année.
Le track que tu joues quand tu veux surprendre tout le monde ?
Les morceaux avec des paroles en français, c’est toujours un peu bizarre à jouer en France. Quand je ne le sens pas, je mets la version instrumentale. Ce disque a été retrouvé par un ami à moi (de Mercredi records) qui est allé à la recherche du gars qui avait enregistré ça. C’est un gars de Mulhouse qui a composé ça pour une association. Il avait feutré son nom de famille à la main sur toutes les copies pour pas qu’on ait son nom, car ce n’est pas lui qui devait chanter sur le disque au départ.
Le track qui signe la fin de soirée ?
J’aime bien joué de la pop ou du funk japonais en closing en général (je prépare toujours quelques disques et j’ai un gros dossier « Closing » sur mes clefs). En ce moment j’aime bien finir avec ça : Jules Kamga – Afrika Gounyok.
Le track pour t’endormir ?
Un peu d’Italo house ? C’est un style que j’adore, mon deuxième disque était un peu un hommage à ce style et je suis très attaché à l’Italie (j’y ai composé mon premier vinyle). Les nappes et les synthés étaient utilisés à merveille :
Deep Invention Orchestra – Paradise (Deep Jungle Mix).
Et finalement, le track pour faire l’amour ?
Aller je vous mets ma playlist (j’ai pas dit que ça marchait).
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